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Ukraine : Et l’Europe dans tout ça ? Elle va régler la note pardi !




Il fallait s’y attendre. Après des milliards d’euros flambés dans la guerre et des sommets interminables où l’Europe se félicitait de son inébranlable unité, voilà qu’elle se fait doubler par… un coup de fil. Un appel entre Trump et Poutine et, hop, tout bascule. Les Américains négocient, les Russes imposent, l’Ukraine panique… et l’Europe ? Elle regarde la scène, assise sur sa montagne de factures

Les scènes de l’accord de paix version 2025 ressemblent à une parodie géopolitique. Zelensky, visiblement pas convié aux festivités, tente de rattraper le coup à Munich en s’accrochant à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un diplomate américain. Mais les choses sérieuses se discutent ailleurs, et sans lui.

Trump, Poutine et la “grande paix” : le deal qui fait trembler l’Europe

Donald Trump, fraîchement revenu dans le Bureau Ovale, n’a jamais caché son admiration pour les négociations “gagnant-gagnant” (comprendre : où il gagne surtout). Son premier appel avec Vladimir Poutine a été qualifié de “très productif” par la Maison Blanche. Traduction : les Américains et les Russes sont en train de s’entendre sur le sort de l’Ukraine… sans trop demander l’avis des premiers concernés.

L’Europe, elle, est en PLS. Après avoir prôné la résistance, investi des sommes folles dans l’armement de Kiev et orchestré une campagne de propagande dantesque sur la menace russe, elle découvre que les Américains sont prêts à fermer boutique en Europe et à plier le dossier ukrainien sans lui demander son avis. Le comble du comble ? Elle va sûrement devoir financer la reconstruction.

Zelensky à Munich : “J’ai une place à table, non ?”

Volodymyr Zelensky, lui, est en tournée diplomatique express. Sa mission : rappeler à tout le monde que l’Ukraine existe et que, idéalement, il serait bon qu’on l’écoute. Mais à Munich, l’ambiance est glaciale.

JD Vance, le vice-président américain, l’a annoncé sans détour : “Tout sera sur la table.” Comprendre : les frontières de l’Ukraine sont négociables. Les États-Unis ne croient plus à l’idée d’une victoire militaire ukrainienne, et encore moins à une entrée de Kiev dans l’OTAN. Poutine jubile, l’Europe s’étrangle, et Zelensky… sourit jaune.

Et comme si cela ne suffisait pas, Donald Trump laisse entendre que les États-Unis pourraient retirer une grande partie de leurs troupes d’Europe. Pour Bruxelles, c’est la double peine : après avoir payé la guerre, il faudra maintenant payer la défense.

L’Europe : pompier pyromane, et pigeon du deal

C’est un chef-d’œuvre de géopolitique absurde. Pendant trois ans, Bruxelles a tout misé sur une ligne dure face à la Russie : sanctions, livraisons d’armes, discours enflammés sur la défense de la démocratie. Mais au final, c’est Washington qui décide, et c’est Moscou qui fixe les termes de la paix.

D’autant que l’Europe a déjà montré qu’elle était prête à raquer. Quand les Américains réduisent leur soutien militaire, qui sort le chéquier ? Berlin et Paris. Quand l’Ukraine a besoin de cash, qui débloque des milliards ? Bruxelles. Et maintenant que la guerre s’achève, qui va financer la reconstruction ? Vous avez deviné… Les guignols européens.

Une paix “made in America” qui inquiète tout le monde

Pour l’Europe, le scénario est un cauchemar :

En France, Emmanuel Macron s’agite, appelant à éviter une “capitulation” face à Moscou. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, évoque même 1938 et les accords de Munich – une comparaison qui ne fait plaisir à personne en Allemagne.

Mais la vraie question est ailleurs : que peut faire l’Europe ? Les États-Unis ont pris la main, Poutine joue la montre, et Kiev se retrouve dans l’obligation de composer avec une réalité amère : son destin se joue entre Moscou et Washington.

Bruxelles paie, Washington décide, Moscou rigole

Après trois ans de guerre et des centaines de milliards d’euros dépensés, l’Europe découvre qu’elle n’est pas invitée à la fête de la paix. Merde alors ! Les États-Unis et la Russie négocient entre eux, l’Ukraine s’accroche aux rideaux, et Bruxelles… se demande combien tout cela va encore lui coûter.

La grande leçon de cette histoire ? L’Europe voulait être un acteur géopolitique majeur. Elle a fini en spectatrice financière. On appelle ça une équipe de bras cassés qui essaie de jouer dans la cour des grands…

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