Txik Txak met la gomme jusqu’à Saint-Jean-de-Luz

Le Tram’bus, ce n’est plus un coup de com’ sur roues : c’est une vraie fusée sur pneus qui trace sa route au Pays Basque. Avec déjà 17 millions de passagers au compteur en quatre ans, le bébé électrique de Txik Txak s’offre une nouvelle jeunesse en s’étendant vers Bassussarry – histoire de décoincer le gros bouchon quotidien qui rend maboul les automobilistes entre Cambo et Bayonne. En plus, une ligne toute neuve de mini Tram’bus, plus petits mais tout aussi costauds, débarque direction Saint-Jean-de-Luz : quatre véhicules rutilants de 105 places chacun, pour éviter de finir compressé comme une sardine entre deux surfeurs.

Dans les tuyaux : 2,5 km de voie royale rien que pour les bus, entre le golf de Makila et le rond-point de Maignon. Le tout arrosé de trois parkings à bagnoles pour déposer le bolide et sauter dans le Tram’ comme un prince. “Faut bien trouver une parade au calvaire quotidien des bouchons”, balance Michel Lahorgue, le maire de Bassussarry, visiblement gavé d’entendre les klaxons dès le petit matin. Si tout roule, les travaux démarrent fin 2025 et le réseau sera au taquet courant 2026, avec des bus qui déboulent tous les quarts d’heure.

Et côté Saint-Jean, ça bouge aussi sous les roues ! Grâce aux bolides made in Gipuzkoa par la boîte basque Irizar, le trajet Bayonne–Saint-Jean-de-Luz aura droit à son lot de voies réservées, et à une sacrée montée en puissance. “On vise le 100 % électrique d’ici 2032”, annonce Jean-François Irigoyen, le maire de Saint-Jean-de-Luz, tout fier de son joujou écolo. Alors oui, les usagers ne raquent que 14 % du coût réel, mais vu le carton plein – un passager toutes les cinq secondes – personne ne fait la fine bouche. Txik Txak, c’est plus qu’un nom rigolo, c’est carrément le ticket gagnant pour se faufiler peinard entre deux embouteillages.


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