À peine descendu de son zingue, Vlad le terrible s’est vu dérouler un tapis rouge taille XXL par son pote Trump. Le Tsar du Kremlin, qui trainait encore une casserole de mandat d’arrêt au cul, s’est offert un come-back digne d’un rockeur has-been qui remonte sur scène. Main dans la main, sourire Colgate et limousine en mode buddy movie, les deux compères ont filé au sommet censé accoucher d’un cessez-le-feu en Ukraine. Problème : au bout de trois heures de palabres, c’est pas un accord qui est sorti de la salle, mais un gros pet dans la soie.
Devant les caméras, Poutine a joué les profs d’histoire, expliquant qu’il fallait « comprendre les préoccupations légitimes de la Russie ». Traduction : pas de deal, mais merci pour la pub gratos. Trump, lui, a tenté de vendre du vent en parlant de « gros progrès », sans détailler lesquels. Résultat, la presse ricane, les Ukrainiens grincent des dents, et Donald repart à Washington les valises plus vides que son discours. Bredouille, le cow-boy de la Maison Blanche n’a récolté qu’un rôle de figurant dans le show du maître du Kremlin.
À Kiev, on parle déjà de victoire de Poutine dans la guerre de l’info. L’homme fort de Moscou, jusque-là blacklisté, a réussi son come-back médiatique grâce à son hôte américain, transformé en dindon de la farce diplomatique. Pendant que Trump s’inventait des « avancées », Poutine s’offrait une standing ovation mondiale. Bref, sur ce tournage diplomatique en Alaska, y’avait deux acteurs mais un seul réalisateur… et c’était pas Donald.
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