Bien sûr que vous connaissez la trottinette électrique ! Cette merveille technologique vendue comme un moyen de transport écologique, pratique, silencieux… Tu parles ! En pratique, c’est devenu le sport de combat non déclaré du XXIe siècle. Tu te promènes tranquillement dans une rue piétonne et soudain, ZIIIIIIIIIIIP ! Une ombre fluo passe à 38 km/h à 10 centimètres de ta hanche, en te frôlant comme si t’étais un plot sur un circuit de Mario Kart.
Le trottinettiste moderne ? Un ninja urbain sans code d’honneur. Casque ? Jamais. Clignotant ? Tu veux rire. Regarder autour de lui ? Jamais de la vie, ça ralentit. Il est en mode 100% adrénaline, 0% permis. Le roi des rues, l’œil vissé sur son écran de téléphone pendant qu’il slalome entre mémés, poussettes et touristes.
Et attention, il roule SUR TOUT. Trottoirs, pistes cyclables, routes, galeries commerciales, passages d’école, quais de gare, salons, appartements, terrasses de café… rien ne l’arrête. La trottinette est devenue le tank furtif des égoïstes pressés.
Tu veux la version deux joueurs ? Deux potes sur la même trottinette, sac à dos en bandoulière, canette de Red Bull à la main, en train de filmer un TikTok en wheelie, sans freins. Et quand ils tombent, ce n’est jamais de leur faute. C’est le trottoir qui s’est jeté sous leurs roues.
Quant aux stations de trottinettes ? Hahaha. Elles dorment n’importe où : en plein milieu du trottoir, sur les passages piétons, accrochées à des lampadaires, posées à plat au milieu de la route comme si quelqu’un avait crashé un drone en détresse.
Et le pire ? C’est quand t’entends :
– “Oui mais c’est pratique !”
Oui. Comme un marteau-piqueur pour se faire un massage.
Le Verdict :
La trottinette électrique en ville, c’est le chaos sur deux roues, porté par des gens qui pensent que la rue leur appartient, tant qu’ils arrivent à leur brunch dans les temps. Un conseil : garde les yeux ouverts, le dos souple et le réflexe vif. L’invasion des missiles en baskets ne fait que commencer.