Benjamin, c’est le pote qui débarque sans prévenir avec son énergie débordante… sauf que ce jeudi 23 octobre, il a un peu trop forcé sur les bourrasques. La tempête du même nom s’est invitée au Pays Basque, laissant derrière elle un décor de fin de soirée agitée : pots de fleurs retournés, branches à terre et feuilles mortes en pagaille. À Bardos, un arbre a carrément pris une voiture pour coussin, pendant qu’un autre bloquait la D918 entre Bidarray et Louhossoa. Même l’A64, du côté de Mouguerre, a eu droit à son embouteillage feuillu. Bref, Benjamin n’a pas fait dans la dentelle.
Sur la côte, ça soufflait sec ! Des rafales à 117 km/h à Socoa, des vagues de plus de dix mètres, une houle de 13 mètres… autant dire que le spectacle était aussi mouillé que musclé. À marée haute, le coefficient de 83 a mis du sel dans la plaie, tandis qu’Enedis jonglait avec 2 200 coupures de courant. Les agents du Sémaphore ont eu de quoi se cramponner, entre les embruns et les câbles à surveiller. Benjamin a soufflé fort, mais heureusement sans trop casser la baraque.
Côté précautions, tout le monde avait sorti le parapluie avant l’heure. Grande Plage de Biarritz fermée, promenade d’Anglet interdite, forêts du Pignada et du Lazaret bouclées, marché de Quintaou annulé, et cerise sur le cyclone : plus de TER entre Bordeaux, Hendaye et Saint-Jean-Pied-de-Port. Autant dire qu’il valait mieux rester au chaud, à siroter un café plutôt qu’à jouer les cascadeurs. Benjamin est reparti, mais il a laissé le Pays Basque dans un drôle d’état… décoiffé, mais toujours debout.
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