Shin-kicking : la baston à l’anglaise… dans les guibolles

Oubliez le thé à cinq heures et le cricket en costume blanc : au fin fond de l’Angleterre, y’a un sport où la seule règle, c’est de t’envoyer des coups de latte dans les tibias jusqu’à ce que l’autre plie les genoux. Bienvenue au championnat du monde de shin-kicking, alias “pétage de cannes” grandeur nature. Deux mille spectateurs, des pantalons bourrés de paille (vu qu’les protège-tibias sont proscrits), et un champion du monde, Mike Newby, qui s’entraîne à coups de marteau… sur ses propres jambes. Oui, c’est aussi barjo que ça en a l’air.

Cette baston champêtre existe depuis plus de 400 piges, inventée par un avocat qui voulait dire “va te faire cuire un œuf” aux puritains trop coincés. Depuis, ça cogne sec chaque année, et pas pour marquer des buts : le but, c’est le bleu. Entre deux bourre-pifs aux mollets, les ambulanciers veillent au grain et les rookies découvrent que la paille dans le futal, ça arrête pas grand-chose. Résultat : ça repart avec des souvenirs violets sur les guibolles et la fierté d’avoir survécu.

Cette année, le roi du tibia a encore mis tout le monde à genoux avant d’annoncer sa retraite. Motif ? Son mariage approche, et sa douce préférerait le voir danser à la cérémonie plutôt que boiter à l’autel. Du coup, le titre est libre pour 2026. Avis aux amateurs : faut avoir les pattes en acier et le moral d’un sanglier.


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