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Sélection basque : Donostia joue des coudes pour un ticket officiel




Coup d’envoi politique à Donostia : la mairie a chaussé ses crampons et dribblé les hésitations pour demander officiellement la reconnaissance de la sélection basque de football. Fini le banc de touche, place au terrain international

Avec un texte approuvé par les groupes EAJ, EH Bildu et Elkarrekin, la mairie a sifflé la fin de la partie amicale et veut désormais que la Fédération internationale de football donne enfin sa bénédiction à l’équipe basque. Et comme tout bon coach, elle a un plan de jeu bien rodé : profiter de la Coupe du monde 2030, qui fera escale au stade d’Anoeta, pour montrer au monde entier que le Pays basque n’est pas qu’une terre de pintxos et de pelote.

Le match de l’identité

On connaît les Basques pour leurs montées rageuses sur les terrains et leur défense en béton armé, mais cette fois, c’est leur identité culturelle qu’ils veulent pousser jusqu’au fond des filets.

Avec une langue qui roule les R plus vite qu’un attaquant lancé pleine balle, des traditions enracinées comme un gardien sur sa ligne et un amour inconditionnel pour le ballon rond, les Basques ont toutes les cartes en main pour marquer des points.

Anoeta, le 12e homme basque

Le stade Reale Arena d’Anoeta, à Donostia, ne sera pas qu’un simple décor pour la Coupe du monde 2030. Pour la mairie, c’est l’occasion ou jamais de montrer que le Pays basque sait jouer dans la cour des grands. Et pas question de se contenter d’un rôle de figurant dans les tribunes !

Les élus imaginent déjà un Anoeta vêtu de vert, rouge et blanc, avec des supporters entonnant des chants basques à réveiller un arbitre endormi. Et si la sélection basque pouvait fouler cette pelouse, ce serait un tacle glissé dans l’histoire et un but en or pour l’identité locale.

Une passe décisive politique

Sur le terrain politique, la mairie a aligné ses meilleurs éléments pour obtenir ce sésame officiel. Le PNB, EH Bildu et Elkarrekin ont formé un trident offensif redoutable, bien décidé à transformer l’essai. Leur objectif ?

  1. Jouer collectif pour obtenir un large soutien populaire.
  2. Mettre la pression sur les instances internationales, comme un pressing tout-terrain.
  3. Profiter du timing parfait avec la Coupe du monde pour passer du hors-jeu au but validé.

Et vu que la majorité des habitants de Donostia semble soutenir cette initiative, les élus jouent à domicile avec un public chauffé à blanc. Le kop basque est prêt à tout donner.

Une reconnaissance au bout des prolongations ?

La bataille pour la reconnaissance des sélections sportives basques ne date pas d’hier. Depuis des années, le Pays basque réclame sa place sur la scène internationale, mais la FIFA et l’UEFA n’ont jamais été très joueurs sur ce dossier. Pour l’instant, la sélection basque reste cantonnée aux matchs amicaux, un peu comme un remplaçant qu’on fait entrer à la 85e minute.

Mais avec la Coupe du monde 2030 en ligne de mire, les Basques espèrent bien transformer l’essai. Car après tout, si Gibraltar et les îles Féroé ont réussi à décrocher leur ticket, pourquoi pas Euskal Herria ?

Des arguments en béton

Le foot, plus qu’un jeu, une revendication

Derrière cette demande de reconnaissance, il y a évidemment un enjeu identitaire. Pour beaucoup, voir la sélection basque officiellement reconnue, c’est autant une victoire sportive qu’un symbole politique. Une façon de montrer au monde que l’esprit basque ne se limite pas aux chansons de fêtes de village et aux parties de chistera.

Et quand on connaît l’attachement des Basques à leurs couleurs, on se doute que ce combat ne s’arrêtera pas au coup de sifflet final.

En attendant le coup d’envoi

Pour l’instant, la balle est dans le camp de la FIFA. Mais la mairie de Donostia n’a pas dit son dernier mot et compte bien multiplier les passes jusqu’à trouver la faille. Les élus savent que la route sera longue et semée d’embûches, mais comme disent les supporters basques :

« Tant qu’il reste du temps sur l’horloge, tout est possible. »

Alors, prêts à voir la sélection basque faire trembler les filets du monde entier ? Rendez-vous en 2030 pour savoir si ce rêve deviendra réalité ou s’il faudra encore patienter sur le banc. D’ici là, Donostia continue de jouer l’offensive, et ça, c’est déjà un joli but en soi.

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