Fini de courir après la planche à la fermeture du shop ! Grâce à Sealocker, start-up bidartar installée à Izarbel, t’as plus besoin de supplier le loueur du coin ou d’enfiler ta combi à la rage au milieu des mouettes. Leur idée qui déferle ? Un distributeur automatique de boards, comme un juke-box à vagues, dispo 24h/24. Un prototype à Hossegor en 2021, une deuxième l’année suivante, et cet été, paf : six nouvelles stations plantées entre les Landes et le Cap-Ferret. Un vrai swell technologique pour surfeurs en manque de matos à minuit.
Le look ? Une cabine façon cabanon stylé avec une vague qui trône comme un totem. Dedans, huit planches ou paddles qui n’attendent qu’un code et une caution pour se faire dorer la dérive. Tarif : 20 balles les deux heures, et du matos quasi indestructible, juré-craché par Matthieu Guyonnaud, cofondateur et shaper de l’idée. Un vrai coup de génie pour tous les riders du dimanche qui n’ont ni van ni garage blindé de mousse.
Le seul hic ? Pas de station au Pays basque pour l’instant, même si la boîte y a ses bureaux. Le foncier coûte un rein, et les parkings sont plus blindés qu’un spot à marée haute. Mais Sealocker compte bien dérouler sa toile sur toute la côte : objectif cent bornes automatiques dans les deux ou trois prochaines années. En prime, ils viennent de se choper un prix coup de cœur chez Eurosima. Bref, y’a du swell dans les circuits, et le surf automatique, c’est pas que du vent !