Satlantis débarque à Bidart : quand les caméras satellitaires s’invitent en Iparralde




Si tu croyais que Bidart, c’était juste des spots de surf, du piment d’Espelette et des boulistes retraités au garrot solide, t’as loupé un épisode. Parce que figure-toi que depuis que Satlantis, le cador ibérique de la caméra satellitaire, a posé son matos à l’Estia, on est passé en mode Mission Impossible. L’image, ici, on la traite plus à la sauce Insta, mais à coups de gigaoctets, de pixels chirurgicalement affûtés, et d’analyse de data à te faire buguer la cafetière

Eh oui les gars, Bidart est devenue la Silicon Valley du traitement d’image aérospatial. Une mini-NASA sans combinaisons ridicules. Satlantis France SAS, la nouvelle filiale made in France du groupe basque-espagnol, y a installé son “centre d’excellence”. Mais ouais, rien que ça. Et autant te dire que ça bosse sérieux. On parle pas d’un atelier à monter des webcams de gamer : ici, c’est de la caméra qui grimpe dans l’espace, qui shoote la Terre depuis les étoiles et qui balance du pixel haut-de-gamme comme d’autres balancent des photos Insta floues et en basse résole.

Optique de snipers et pixels qui claquent

Le PDG, Juan Tomás Hernani, il rigole pas. Déjà avec un blase comme ça, t’as pas envie de le chauffer. Le gars veut mettre Satlantis sur orbite, au propre comme au figuré. Son plan ? Coloniser la galaxie du traitement d’image avec ses engins de malades, des bijoux optiques qu’on fixe sur des satellites comme des GoPro de l’extrême. Et pendant que tout le monde scroll sur Insta, eux scrollent la planète. Satellite après satellite, ils flashent la Terre sous tous ses angles pour balancer des images à qui veut bien les payer. Spoiler : ça fait du monde. Ah au fait ! Les platistes… Il serait peut-être intéressant d’aller jeter un œil au clichés pour réviser votre point de vue…

En 2024, Satlantis a cartonné en franchissant la barre des 26,3 millions d’euros de chiffre d’affaires. +48% dans les dents. Ils ont aussi empilé un bénéf de 5,3 millions, triplant leur score de l’année précédente. Et ils visent les 100 millions pour 2027. Oui, cent. En euros, pas en vues YouTube. Ils surfent sur le boom spatial comme un geek sur Starlink : tensions géopolitiques, besoin de voir qui fait quoi, où, comment, pour qui, et avec quelles chaussettes.

Ajoute à ça un petit carnet de commandes à 40 millions et des offres en attente à 720 millions, et tu comprends que chez Satlantis, on a le sourire plus large qu’un objectif grand angle. Ils bossent déjà sur la constellation Elcano, un petit quintet de satellites de compétition, qui vont venir jouer les paparazzis de la stratosphère. Avec ça, ils veulent envoyer un signal clair : chez nous, la Terre, on la décode, on la scrute, on l’analyse, et on la vend en HD.

Bidart : du surf à la surfveillance spatiale

Mais pourquoi avoir planté leur base ici, entre l’océan et la montagne, à Bidart ? Simple : la géo-stratégie, mon pote. L’Estia, c’est à deux jets de pierre de Bilbao, leur QG. Et à portée de Thales, Safran, CNES… des gros poissons du spatial avec qui papoter, boire des verres et monter des coups techno. Autrement dit : le meilleur des deux mondes. Et puis bon, autant bosser sur des images satellites en sirotant un café vue sur l’océan, non ?

Actuellement, c’est une team de cinq qui défriche le terrain, mais Satlantis voit large. L’objectif : passer à 10 larrons en 2026, puis une trentaine en 2028. La stratégie ? Créer un cerveau collectif pour doper l’analyse d’image. Du traitement, de l’exploitation, de l’intelligence artificielle qui te détecte une bagnole garée de travers à 800 km d’altitude.

Et on parle pas de tâcherons. On veut des cerveaux dopés à l’algo, du codeur à lunettes à l’ingénieur post-Doctor Strange. Ici, le logiciel, c’est le nouveau filon. Le pixel, c’est l’or noir. Bidart, c’est pas juste du bitume entre deux plages, c’est devenu un bout de galaxie.

Objectif : Google Earth qui tremble

Satlantis, c’est aussi du placement de satellites en mode livraison express. Pas besoin d’attendre six ans et demi, une commission de l’ONU et trois sorts vaudous. Ils envoient leur matos en orbite à la vitesse où d’autres changent de smartphone. Rapidité, qualité, rentabilité. L’algorithme du succès.

Ils sont déjà dans le viseur de programmes mondiaux, genre la constellation Atlantique. Un petit bijou à 29 millions d’euros. Et dans la ligne de mire : l’Amérique Latine, l’Afrique, l’Australie. Bref, tout ce qui a un ciel et des pixels à offrir.

En parallèle, Satlantis monte aussi une nouvelle usine au Pays basque, histoire d’arrêter d’envoyer ses boulons à l’autre bout de la planète. Investissement total estimé à 40 millions. Rien que ça. Mais t’inquiète, ils comptent pas raquer tout seuls. Le but, c’est de partager la facture avec les fournisseurs. Version “on se serre les coudes, mais chacun sort son portefeuille“.

Et comme ils ont 35 millions de liquidités au chaud, ils se tâtent même à faire quelques emplettes dans le monde de la tech. Pas pour acheter des goodies, mais pour upgrader leur profondeur techno. En clair : on veut du muscle logiciel, des serveurs qui grognent, et des têtes bien faites.

Et après ? Direction la bourse. Mais pas tout de suite. Ils attendent que le marché arrête de tousser. “Quand ça sentira un peu moins la grippe financière, on y va,” dit en gros Hernani. Traduction : on a l’ambition, mais on n’est pas des guignols.

Big Brother a un accent basque

Satlantis, c’est un acteur qui veut s’installer dans le paysage. Solide, ambitieux, visionnaire, avec de la tête et des pixels. Le genre de boîte qui décode le monde pendant que tu scrolles sur Netflix.

Avec leur implantation à Bidart, ils envoient un message très clair : le futur, c’est ici. Entre deux vagues, on capte des images à 500 km d’altitude, on traite ça avec amour, et on file les clés de lecture au reste de la planète.

Alors ouais, Satlantis, c’est pas encore un nom que ta grand-mère connaît. Mais dans trois ans, quand ton appli météo te dira avec précision si ton slip va sécher avant 18h, tu sauras qu’à Bidart, y’a cinq pélos qui ont codé la ligne de code qui t’a changé la vie.

Bienvenue dans le futur, version basque. Et surtout, garde un œil sur le ciel : il te regarde déjà.


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