Dimanche soir, Saint-Pée-sur-Nivelle a connu une agitation digne d’un film d’action basque. Un homme d’une soixantaine d’années, un brin remonté comme un coucou et armé, a décidé de jouer les forteresses imprenables en se retranchant chez lui. Résultat : déploiement en force des gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG), cordon de sécurité, et un négociateur envoyé pour tenter de faire redescendre la pression… sans ouvrir une bouteille d’Irouléguy.
Bunker à domicile et gros coup de stress
Selon les premières infos, le bonhomme aurait déjà fait parler la poudre dehors avant de s’enfermer dans son nid douillet. Pas vraiment le genre de pétard qu’on allume pour un anniversaire… Face à cette situation tendue, les forces de l’ordre ont sorti l’attirail de gala et quadrillé le secteur, histoire d’éviter que la situation ne parte en live.
Après plusieurs heures à tenter de le raisonner sans en venir aux mains (ni aux menottes), les gendarmes ont réussi à entrer en contact avec l’intéressé, qui a finalement accepté de se rendre sans faire de vagues. Soulagement général : personne n’a été blessé, et l’affaire s’est terminée sans accroc.
Un dimanche soir qui finit à l’hosto
L’homme, visiblement pas dans son assiette, a été pris en charge par les secours avant d’être transporté à l’hôpital de Bayonne, histoire de vérifier si tout roule dans le moteur. Le maire de la commune était sur place pour suivre la situation, probablement en train de croiser les doigts pour que Saint-Pée ne devienne pas le Far West du Labourd.
Heureusement, pas de dégâts, pas de blessés, et un week-end qui se termine avec plus de frayeurs que de drames. Moralité : mieux vaut garder son calme que son calibre sous l’oreiller.