Saint-Jean-de-Luz 2025 : quand la fête met les petits pixels dans les grands




Du 19 au 23 juin, c’est la grosse bamboche dans la cité luzienne. Fiestas en cascade, traditions au taquet, musique à gogo et sécurité aux aguets : les fêtes de la Saint-Jean remettent le paquet pour une édition pixelisée, popularisée, et sacrément vitaminée. C’est parti mon Kiki, ça va chalouper dans les ruelles !

Vous les attendiez avec impatience ? Elles arrivent ! Les fêtes de Saint-Jean-de-Luz… Ce moment sacré où même les horloges laissent tomber leur ponctualité pour se mettre à l’heure basque. Du 19 au 23 juin 2025, la ville se transforme en dancefloor à ciel ouvert, en banquet géant, en terrain de jeux pour minots et en temple de la tradition. Bref, un melting-potes festif où se croisent tambours, tortillas, musiciens et moustachus en chemise blanche.

Ce grand raout populaire, c’est un peu la coupe du monde de la convivialité : on y vient en équipe, on tape dans le ballon de rouge, on applaudit les figures locales, et on rentre avec des souvenirs dans les yeux… et un léger lumbago pour les plus acharnés du fandango.

Une cuvée 2025 tout en pixels et en décibels

Cette année, la fête fait sa révolution numérique, mais sans lâcher la main de mamie. L’affiche officielle en pixel art, signée Pantxika Maya, fait revivre Petit Peio façon Nintendo 8 bits. Notre mascotte locale, mi-enfant, mi-génie de la bamboche, trône fièrement sur t-shirts, affiches, et dans les animations organisées par les assos de la ville. L’ADN festif, c’est lui. Le liant intergénérationnel, c’est encore lui. Le boss final de la fiesta ? Toujours lui.

Et puisque le pixel est à la mode, place au JOKO PEIO 2025 : une chasse au trésor version geek-festive. Des mosaïques pixelisées planquées dans toute la ville vous permettront peut-être de décrocher des lots si vous dégainez votre plus beau regard de lynx. Les Tokizainak, gardiens des lieux en mode 8 bits, vous attendent dans les recoins. Le patrimoine local devient ainsi jeu vidéo grandeur nature.

400 artistes dans les rues : la playlist basque XXL

Niveau ambiance musicale, on va être servis comme des rois à l’apéro. La commission des fêtes, menée par un Thomas Ruspil en mode chef d’orchestre, a vu les choses en grand : 400 musiciens, chanteurs et artistes à l’affiche, rien que dans le programme officiel. Un chiffre qui donne le tournis — ou c’est peut-être le vin blanc du stand d’à côté.

Pour ceux qui aiment le son qui vibre en live (et pas les playlists de tonton Jean-Mi), l’accent est mis sur la musique vivante : txarangas, bandas, fanfares, tamborradas, DJ sets et autres batucadas mettront le feu aux pavés. Une mention spéciale au tremplin musical organisé avec le Gaztetxe, remporté cette année par le groupe local Black Eggs, attendu sur la scène de la place Louis XIV samedi 21 à 20h30. Du rock aux œufs d’or.

Et dimanche ? On enchaîne avec trois fanfares et une électro-txaranga. Autant dire que même les pavés vont danser le mutxiko.

La tradition ? Toujours au garde-à-vous

Mais Saint-Jean-de-Luz ne serait pas elle-même sans ses piliers de tradition. Vendredi 20, ouverture en grande pompe avec la Tamborrada des enfants, la Kaskarot Banda, et la géante Maria Meharra, toujours aussi massive et charismatique. Cette année, Maurice Ravel, l’autre colosse habituel, fait relâche pour une expo. Il troque les parades pour un bain de culture aux Récollets, pour ses 150 piges.

Au menu du folklore : feux de la Saint-Jean, concours de tortilla, mutxikos, fandango, et danses basques à gogo. Samedi, des ½ finales de Joko Garbi électriseront le fronton, pendant que la course de batteleku et les poissonnières fileront sur l’eau. Dimanche, on sort les couverts et les blagues grasses pour le repas des Luziens sur le parking Jaureguiberry (fromage inclus, évidemment). Le toubib va encore vous gronder en voyant vos analyses…

Et grande nouveauté : un défilé de musiques traditionnelles avec gaitas, txistus, trikis, et géants venus d’Oiartzun et Saint-Palais. Ça va swinguer grave dans les jupes des géants !

Les chiards ne sont pas oubliés

Faut pas croire, à Saint-Jean-de-Luz, la bamboche, c’est aussi une affaire de marmots. Samedi, place aux ateliers créatifs, jeux de force basque, courses pédestres (avec ou sans papa qui râle), toro de fuego et autres batailles de confettis. Dimanche, tout le monde à l’eau pour une compet’ de natation. Et lundi ? C’est journée spéciale écoles, pour finir en beauté avec le cartable à la main et des étoiles plein les yeux.

Clap de fin en pétarade : la Mascletà

Pas de Saint-Jean sans son feu final. Et pas de feu, cette année encore, sans le grand spectacle sonore de la Mascletà, à 21h dimanche sur la Place Louis XIV. Ici, pas de feu d’artifice à selfies : c’est un concert de pétards qui fait vibrer les tripes. Les détonations s’enchaînent façon solo de batterie dopé à la dynamite. C’est bruyant, c’est intense, c’est kaï-kaï-kaï, et c’est la cerise sur le gâteau basque.

Sécurité, prévention et zones anti-galère

Côté logistique, c’est pas le chantier. Le plan de bataille est calé au millimètre. Bah ouais les gars, à Saint Jean de Luz, les fonctionnaires qui organisent la fiesta ne sont pas du genre à rigoler avec la sécurité. Piétonnisation du centre-ville dès le vendredi 20 à 9h (Boulevard Thiers, puis centre), jusqu’au lundi 23 à 6h. Deux zones : orange et verte. Pour faire simple : en orange, on rentre pas ; en verte, on sort si on veut, mais pas trop souvent. Pensez à lire les panneaux ou à demander à un habitant qui a l’air aimable (c’est-à-dire à peu près tout le monde).

Un poste de secours sera installé près de la mairie, et les caméras de vidéoprotection seront de sortie pour guider les secours. Personne n’aime les mauvaises surprises entre deux pintxos. Ils vont avoir du taf les gusses : “Le petit Iban est attendu au Poste de Secours…”

Respect, prévention et lieux refuge : la fête avec des valeurs

Parce que la fiesta, c’est pas l’anarchie, la ville met les bouchées doubles côté prévention. Deux stands seront installés pour informer et sensibiliser contre les violences sexistes et sexuelles et les addictions (vendredi et samedi, place Louis XIV). En partenariat avec le CCAS, le CIDFF, Bizia… et surtout, avec beaucoup d’écoute.

Et pour celles et ceux qui se sentent en danger, 8 établissements ont rejoint le dispositif Angela, ces “lieux refuge” où l’on peut se poser, se faire aider, et retrouver un peu de sérénité. Si t’as un coup de mou ou qu’un relou te colle, pousse la porte d’un bar Angela. T’y seras reçu comme un roi. Ou une reine. Ou une âme en besoin de calme.

Un dernier mot avant de faire péter la fête

La commission des fêtes a mis les petits plats dans les grands, les pixels dans la sauce, les fanfares sur le pont. Avec la volonté de mixer tradition et modernité, de faire place aux artistes locaux, de proposer une fête pour toutes et tous, quel que soit l’âge, le quartier ou le niveau de cuite.

Alors du 19 au 23 juin, viens mettre ton plus beau foulard rouge, ton sourire en bandoulière, et ton cœur à l’unisson. À Saint-Jean-de-Luz, on n’a peut-être pas la mer à boire, mais on a la fête à vivre.

Et n’oublie pas le dicton local : Qui va à la Saint-Jean, revient en chantant… ou en boitant !


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