Comme l’actualité est aussi en vacances, il nous faut trouver des sujets pour vous distraire… Fort heureusement nous sommes en pleines fêtes de fin d’année, ce qui nous donne un peu de grain à moudre. Alors après le réveillon de Noël, place à celui du jour de l’an. Oui, on sait, vous allez nous dire qu’on tombe dans les clichés du coin, mais n’oubliez pas que nos producteurs locaux doivent gagner leur pain aussi et que beaucoup de nos lecteurs vivent à l’étranger, comme à Dax ou encore Bordeaux ! Allez les gusses, chaussez les abarcas, c’est parti : Goazen !
Chapitre 1 : Préparer le terrain – ou plutôt la table
Si tu veux que ton réveillon du jour de l’an au Pays basque soit plus légendaire qu’une finale de pelote à Biarritz, il va falloir s’organiser. Pas question de laisser place au hasard. On n’est pas à un tirage de loto, ici ! Pour ce soir-là, il faut viser le gros lot.
Première étape : le lieu. À la maison ? Au resto ? Chez tata Marie-Louise à Espelette ? L’essentiel, c’est de trouver un spot où tout le monde peut bouger son popotin sans écraser la vaisselle de mémé. Astuce locale : si tu optes pour un gîte perdu dans la montagne, fais gaffe au réseau. Rien de pire qu’un toast au foie gras sans pouvoir poster son selfie sur Insta.
Deuxième étape : les victuailles. Ici, on ne plaisante pas avec la bouffe. On est au Pays basque, pas dans un plateau télé pour régimeurs chroniques ! Au menu :
- Charcuterie de compète — Jambon de Bayonne, Bellota ou Pata Negra, chorizo, pâté basque… Pas de pitié pour les vegans !
- Fruits de mer — Parce qu’on a la côte, et pas qu’un peu.
- Axoa de veau — Pour montrer à tes invités que tu sais manier la cuillère en bois et le piment d’Espelette.
- Fromages — Ossau-Iraty, et si quelqu’un demande autre chose, tu peux l’envoyer brouter dans le Béarn.
- Gâteaux basques — À la crème, à la cerise, ou aux deux si tu veux finir en roulé-boulé.
Et bien sûr, pas de soirée basque sans quelques bouteilles d’Irouléguy pour humidifier les gosiers. Mais gare aux excès ! Sinon, tu finiras plus vite couché qu’un jambon suspendu dans une charcuterie d’Hasparren.
Chapitre 2 : Le dress code — Sortez les espadrilles de gala
Qui dit réveillon basque dit tenue d’apparat. Pas besoin d’en faire trop : le but, c’est de ressembler à une star locale et pas à un sapin de Noël mal décoré.
Pour les hommes, un pantalon blanc et une chemise rouge façon féria feront l’affaire. Ajoute un béret et tu passes directement en mode roi du fronton. Pour les dames, robe noire avec un foulard rouge ou espadrilles dorées pour marquer le coup. Et si quelqu’un ose débarquer en survêt, n’hésite pas à lui rappeler que c’est le Nouvel An, pas l’entraînement de rugby.
Chapitre 3 : L’animation — Musique, danse et quelques bêtises
Le réveillon basque, c’est pas juste un dîner ; c’est un marathon festif où l’on brûle les calories au rythme des txaranga et des pas de fandango.
Playlist indispensable :
- Gaita et tambours — Pour se mettre dans l’ambiance comme au festival de Bayonne.
- Maité Zaitut — Si quelqu’un demande un slow, ce classique basque saura faire son effet.
- Rock basque et électro-piperade — Parce qu’un bon remix de Negu Gorriak version techno, ça réveille mieux qu’un café serré.

Et surtout, prévois un peu d’espace pour les danses traditionnelles. Si tu maîtrises le mutxiko, tu seras la star de la soirée. Sinon, contente-toi de lever les bras et d’imiter un pottok en pleine course. Ça marche aussi.
Chapitre 4 : Le plan B – Sortir en ville pour voir les feux
Pour ceux qui préfèrent l’extérieur, direction les grandes villes basques. Bayonne, Saint-Jean-de-Luz ou Biarritz savent mettre le paquet pour faire briller la nuit.
Bayonne : Ambiance guinguette sur les quais avec des bandas, des feux d’artifice et des touristes qui ont déjà pris trois coups de trop avant même minuit. Parfait pour ceux qui aiment les bains de foule et les verres qui débordent.
Biarritz : Classe et paillettes sur la Grande Plage. Ici, on danse au casino et on trinque au champagne, le petit doigt levé. Mais attention : les prix sont aussi hauts que les vagues.
Saint-Jean-de-Luz : Pour une ambiance plus familiale, avec des sardines grillées au port et des concerts improvisés. Si tu veux voir papi danser le fandango, c’est là-bas qu’il faut être. Là aussi les prix sont au niveau du mètre carré de l’immobilier…
Chapitre 5 : Minuit – Compte à rebours et traditions basques
Le moment fatidique arrive. Pour ne pas se louper, il faut suivre les règles locales :
- Les 12 coups de minuit — Avale 12 grains de raisin, un à chaque coup. Promis, ça porte bonheur… et quelques pépins.
- Le baiser sous le gui — Un classique, sauf qu’au Pays basque, ça peut finir par une déclaration d’amour ou une adoption symbolique dans la famille après trois verres de Patxaran.
- Le lancer de chaussures — Oui, certains jettent leurs espadrilles pour conjurer le mauvais sort. Ça peut marcher… ou provoquer une baston.
Chapitre 6 : Après minuit — La vraie fête commence
Minuit, c’est l’échauffement. Après, place aux jeux, aux défis et aux excès contrôlés. Prévois un concours de mimétismede brebis ou une compétition de chants traditionnels pour ceux qui n’ont plus de voix mais trop de courage.
Et pour ceux qui veulent prolonger jusqu’à l’aube, il y a toujours la mer. Rien de tel qu’un bain glacé dans l’Atlantique pour faire passer la gueule de bois (ou pour se retrouver aux urgences avec une pneumonie).
Chapitre 7 : Le lendemain — Survivre à la gueule de bois
Après une nuit de folie, il faut gérer l’atterrissage. Au menu du lendemain :
- Une bonne garbure — Cette soupe épaisse et nourrissante fait des miracles.
- Une tortilla XXL — Les œufs, ça répare tout.
- Une sieste — Parce qu’après tout ça, ton corps mérite une pause.
Un pote toubib m’avait dit !!! Pour bien gérer la gueule de bois du lendemain, continue de boire gentiment, un p’tit rosé et ça va passer tout seul. Je n’ai pas testé mais il m’a assuré que ça marchait… A vous de boire… de voir.
Et surtout, n’oublie pas de débriefer avec tes potes. Qui a dormi sous la table ? Qui a oublié son pantalon ? Qui a embrassé la mauvaise personne ? Autant de questions existentielles à résoudre avant la prochaine fiesta.
Un réveillon au Pays basque, c’est comme une pelote basque : ça va vite, ça tape fort, et ça laisse des souvenirs pour longtemps. Alors que tu sois plutôt maison ou fiesta en ville, l’essentiel, c’est de finir l’année comme un Txapeldun : debout, heureux et avec assez d’énergie pour recommencer l’année suivante.
Et rappelle-toi : ici, on ne compte pas les calories ni les verres levés. Au Pays basque, on fête chaque instant comme si c’était le dernier. Bonne année, ou plutôt Urte berri on ! Maintenant on se penche sur le calendrier de l’après…
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