Site icon baskroom.fr

Retailleau en mode commando : à Biriatou, ça sent le renseignement à plein nez !

Bruno Retailleau a débarqué au Pays Basque ce vendredi, pas pour déguster des chipirons à la plancha, mais pour annoncer du lourd à Biriatou : la création d’une cellule anti-passage clandestin. Une sorte de commando du renseignement, version services mixtes — douanes, flicaille, gendarmes et limiers financiers réunis sous le même toit, ambiance “Experts : Bidassoa”. Après Paris, c’est donc Biriatou qui décroche la médaille d’argent dans le championnat national de la traque aux passeurs, même si côté timing, c’est toujours le mystère de la date qui plane.

Le ministre, en tour de chauffe à Anglet le matin, a poursuivi son périple en terrain glissant. Car si la PAF est au taquet côté frontière, y’a pas que les jumelles qui l’attendaient à Biarritz : 19 syndicats et collectifs ont préparé tambours et slogans pour lui faire une haie d’honneur bien salée. Faut dire que l’annonce de cette cellule passe pas crème pour tout le monde. Certains y voient plus une opération de comm’ qu’une vraie solution, et d’autres carrément un flicage en règle sur fond de politique migratoire bien musclée.

Mais pas le temps de siroter un Patxaran au bord de la plage, Bruno enfile illico son costume de candidat à la présidence des Républicains pour une réunion publique à Bellevue. Après avoir parlé frontières, le voilà à parler ligne… politique. Pas sûr que tout le monde suive, mais une chose est sûre : entre surveillance frontalière et manœuvres partisanes, le Pays Basque n’a pas fini de sentir le soufflé monter.

Exit mobile version