Ça bouge dans le porte-monnaie basque ! À partir du 25 novembre 2025, les 24 communes de la Communauté d’agglo vont devoir réviser leurs tarifs de location façon costard trois-pièces : sur mesure et bien repassé. L’État, en bon tailleur de pierre, remet un coup de fer sur les loyers de référence, histoire d’éviter que certains proprios ne s’envolent trop haut pendant que les locataires rament pour se loger. En clair, un petit toilettage du marché pour que tout le monde dorme tranquille, même si les draps coûtent toujours un bras à Biarritz.
Sous le capot, rien de bien nouveau : on garde le principe du loyer plancher et du plafond de verre, selon la taille du logement, son emplacement et son standing. Mais cette fois, c’est du sérieux : l’AUDAP et son Observatoire local des loyers ont planché dur pour sortir des chiffres qui collent à la réalité du terrain. Un petit lifting des tarifs, ni trop sec, ni trop gras, juste ce qu’il faut pour calmer la spéculation sans braquer les proprios qui jouent le jeu (z’ont pas vraiment le choix non plus). En somme, un marché qui essaye de rester carré, même quand les prix partent en freestyle.
Et pour huiler la machine, l’État met la main à la poche : 8 millions d’euros pour 24 projets et 3 415 logements, dont 2 000 sociaux. De quoi espérer que le Pays Basque ne devienne pas un Monopoly géant réservé aux millionnaires. Comme le dit le préfet, il s’agit de « protéger les locataires, soutenir les propriétaires responsables et garantir la transparence ». Une promesse qu’on espère moins volatile que les prix du mètre carré sur la Côte. En attendant, à Bayonne comme à Saint-Jean-de-Luz, le mètre carré apprend la modération, un exploit digne d’un marché enfin… sous contrôle.
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