On dit souvent qu’il faut lire entre les lignes, mais pour Patrick Hamm, 64 ans, habitant du Bas-Rhin, c’est en lisant la rubrique nécrologique qu’il a failli s’étrangler. Noir sur blanc, dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace, il découvre une annonce funéraire le déclarant décédé le 13 février dernier à Illkirch-Graffenstaden. Son sang n’a fait qu’un tour… enfin, façon de parler.
Pris d’un léger doute existentiel, le sexagénaire a immédiatement contacté ses proches pour leur dire que, non, il ne sirotait pas une bière au bistrot de l’au-delà. Petit hic : certains étaient déjà passés par la case funérailles. Oui, des gens avaient pleuré sa disparition, sans se douter qu’ils allaient devoir remettre ça un jour pour de bon.
Mais alors, comment un homme bien vivant peut-il se retrouver à faire pleurer dans les chaumières ? Simple quiproquo ! Un homonyme, né quelques mois après lui, est effectivement décédé, et comme le patronyme Hamm est aussi répandu en Alsace que la choucroute sur les tables, la confusion était inévitable.
Un pied dans la tombe… mais juste pour rire
Plutôt que de s’offusquer, Patrick Hamm préfère en rire. Après tout, vivre ses propres funérailles, c’est une expérience unique – un brin glauque, certes, mais originale. Et puis, être déclaré mort sans paperasse à remplir, c’est presque un exploit administratif.
Moralité de l’histoire ? Toujours vérifier ses sources avant de fondre en larmes et, surtout, attendre que le principal intéressé soit bien au courant de sa propre disparition. On ne sait jamais, il pourrait encore avoir quelques trucs à dire…