Bienvenue dans l’ère du Wi-Fi gratos, des smartphones plus futés que ton prof de maths et des « cookies » qu’on mange plus… mais qui te suivent à la trace comme un ex toxique. Si t’as déjà cliqué sur « accepter tous » sans capter ce que tu signais, ou si tu t’es fait hameçonner par un soi-disant prince nigérian en détresse, ce lexique 2.0 est pour toi. Prépare ton navigateur, on t’embarque pour une ride pixelisée à travers les méandres du web, version LOL et bits en folie. Et pas de panique, ici on débugue tout à la sauce détente. Car le monde numérique, c’est comme un PC Windows 98 : ça rame, ça plante, mais avec un peu de patience et un bon antivirus, on s’en sort
Commençons par le gros mot qui fait flipper les seniors comme une majuscule dans un mot de passe : l’illectronisme. Ce n’est pas une maladie tropicale ni une cryptomonnaie foireuse, mais le doux terme technique pour désigner ceux qui sont à la rue côté numérique. On parle ici de ceux qui impriment leurs mails (voire leurs tweets), galèrent à faire une visio sans filmer leurs narines, ou pensent que TikTok est un médicament pour les TOCs.
En France, 15,4 % des plus de 15 ans sont à la rue côté outils numériques. La fracture, c’est pas juste une connexion qui lag, c’est aussi un vrai mur de pixels qui isole. Et c’est pas qu’un problème de grand-père avec des paluches trop grosses pour taper sur un smartphone. Même les jeunots, parfois, ils crashent dès qu’il faut déclarer ses impôts en ligne. Bref, faut un plan de secours. Genre ce lexique. Ou un stagiaire en BTS SIO.
Le phishing : hameçons, arnaques et brouteurs
T’as déjà reçu un mail chelou qui te dit que t’as gagné un iPhone 34, ou que tu dois payer une amende sinon Interpol débarque chez toi ? T’as peut-être croisé un brouteur. Rien à voir avec les vaches connectées. Le brouteur, c’est le gars (ou le bot) qui te vend du rêve en ligne pour te pomper ton RIB, ta CB ou ta dignité.
Ce genre de fisherman numérique t’attrape avec des fautes d’orthographe grosses comme un captcha foireux, des adresses mails à rallonge type : “amazon-cadeaux-offert@grosjackpot-2024.bizness.io”. Leur arme fatale ? Le phishing (ou hameçonnage pour les puristes). Leur terrain de chasse ? Les boîtes mail pas sécurisées, les vieux pigeons crédules… et parfois toi, un peu trop en confiance après 3 mojitos.
Pro tip : si un message te promet monts, merveilles et livraison gratuite, sans que t’aies rien demandé, clique pas. Ou alors prépare-toi à voir ton compte bancaire se vider plus vite qu’un fichier .zip en fibre optique.
Cookies : ces petits fichiers qui te collent aux basques
Non, les cookies ne viennent pas de chez Michel et Augustin. Ce sont des fichiers miniatures qui s’incrustent sur ton ordi ou ton smartphone, sans même t’apporter un verre de lait. Leur but ? Te pister, te profiler, et te refourguer des pubs pour des baskets que t’as juste regardées UNE fois sur Zalando, y’a deux mois.
On te demande souvent de les « accepter » ou de « gérer tes préférences ». Traduction : « veux-tu qu’on t’espionne façon NSA ou juste comme un cousin relou sur Insta ? »
La réponse ? Bah… à toi de voir si t’aimes vivre sous surveillance comme dans un épisode de Black Mirror, ou si tu préfères refuser les cookies et ramer sur un site qui marche à moitié. C’est le dilemme de 2025 : bouffer du cookie ou se priver de la navigation fluide.

☁️Cloud : la tête dans les données
Le cloud, ce mot qui fait classe quand tu le glisses en réunion (“j’ai tout mis sur le cloud, t’inquiète !”), mais qui reste flou pour beaucoup. Non, c’est pas juste un dossier magique qui flotte dans l’espace. C’est un gros entrepôt de serveurs (genre des data-centers bien massifs) qui stocke tes fichiers, tes photos de vacances, et tous tes selfies ratés.
T’as peut-être un compte iCloud, Google Drive ou Dropbox. C’est cool, c’est pratique, mais n’oublie pas : le cloud, c’est l’ordi de quelqu’un d’autre. Et ce quelqu’un pourrait bien fouiller dedans si t’as pas un bon mot de passe. Spoiler : « azerty123 », c’est pas un bon mot de passe.
Bots : les petites mains du Net (parfois un peu diaboliques)
Imagine un stagiaire qui bosse H24, sans pause café, sans se plaindre. C’est ça un bot. Un robot logiciel qui exécute des tâches en boucle, souvent plus vite qu’un humain sous cocaïne. Certains bots sont cools : ils répondent à tes questions sur un site, ils t’envoient la météo, ils gèrent les stocks Amazon.
Mais y’a aussi des bots de l’enfer, des trolls automatisés qui spamment les réseaux, balancent de la fake news, ou te vendent du NFT moisi. Dans un monde idéal, les bots seraient nos copains. Mais faut garder l’œil ouvert : y’a plus de bots sur X (ex-Twitter) que de vraies personnes un samedi soir à la BU.
VPN : la cape d’invisibilité du geek moderne
Le VPN, c’est pas un acronyme pour une start-up de trottinettes. C’est ton meilleur pote pour surfer incognito. Imagine un tunnel secret qui relie ton ordi à Internet sans que personne te voie passer. C’est ça, un Virtual Private Network.
Avec un VPN, tu peux regarder Netflix US depuis ta chambre à Périgueux, éviter les flics du Wi-Fi public, ou juste planquer tes données comme un hacker repenti. Le VPN, c’est le coupe-vent de ta vie numérique : indispensable en cas de tempête de trackers.
Bonus Track : 5 termes de geek pour frimer au prochain apéro
- Lag : décalage entre ce que tu fais et ce que l’écran te montre. Comme ton cerveau un lundi matin.
- Crash : quand ton appli plante comme une mise à jour Windows en plein visio pro.
- Backdoor : Non petit pervers, c’est une porte dérobée dans un logiciel. Idéal pour les pirates, moins pour toi.
- Firewall : pare-feu numérique. Pas un pompier, mais presque.
- Rage quit : quitter rageusement un jeu ou un site. Arrive souvent après 5 tentatives de captcha.
Le savoir, c’est le pouvoir (même avec une souris sans fil)
Naviguer sur Internet, c’est un peu comme traverser un champ de mines… sauf que les mines, c’est des pubs ciblées, des scams, et des formulaires administratifs. Mais avec un peu de vocabulaire et un soupçon de parano bien dosée, tu peux dompter la bête.
Alors, range ta calculette Casio, upgrade ton langage, et transforme ton surf en navigation de compet’. Parce qu’au fond, t’as pas besoin d’être un hacker russe pour comprendre le net. Juste d’un bon dico geek, d’un VPN, et d’un peu d’humour.
Et si vraiment tu galères… appelle ton neveu de 12 ans. Lui, il est déjà sur le dark web depuis la récré.
Astuce finale de geek bienveillant : mets un mot de passe solide. Genre avec des lettres, des chiffres, des symboles, un poil de licorne et une larme de dragon. Sinon, t’es cuit comme un vieux processeur sans ventilateur.
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