Après le Covid 19, un nouveau virus se pointe, en passe encore d’éradiquer l’humain de la planète : le Mpox. En français, ça donne la variole du singe. Non, ne rigolez pas, c’est du sérieux ! Là, on se demande tout de même jusqu’où nos élites vont aller pour nous prendre pour des cons. Après, ils auraient tort de s’en priver, ça marche… Préparez-vous les amis, on va retrouver les gros titres alarmistes, les réunions d’urgence, et bien sûr, les fameuses conférences de presse où l’on nous annonce, d’un air grave, le retour… d’une nouvelle pandémie mondiale
Quand l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle, le monde tend l’oreille, surtout quand le sujet est aussi glamour que… la variole du singe. Mesdames, Messieurs, le nouveau roi de l’épidémie ! Après avoir survécu au Covid-19, voilà que nous avons une nouvelle star sur le podium des virus : la variole du singe ! Parce que, bien sûr, après avoir maîtrisé l’art du masque et de la distanciation sociale, il nous fallait un peu de changement.
Ce mercredi, l’OMS a officiellement déclaré une “urgence de santé publique de portée internationale” en raison de la flambée des cas de Mpox en Afrique. Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, grand chef de la santé mondiale, a pris la parole pour annoncer la nouvelle lors d’une conférence de presse, soulignant avec un sérieux imperturbable (avec un nom pareil, mieux vaut être sérieux…) que “c’est une situation qui devrait tous nous préoccuper“. Traduction : sortez les gants, les masques, les autorisations de sortie, les QR codes… l’épidémie est là ! Tendez le bras…
On va donc se retaper les conférences de presse où des experts en tout et n’importe quoi, nous conseilleront de changer de fruits pour éviter les contaminations. La variole du singe pourrait relancer les ventes de bananes, pour éviter d’être traité de paria social. Les ateliers de yoga nous apprendront à gérer les démangeaisons tout en restant zen, et les influenceurs auront un nouvel objectif : promouvoir des crèmes anti-virales pour une peau “avec boutons… mais avec style”.
Bref, la variole du singe n’est pas juste une nouvelle épidémie, c’est la dernière mode virale que l’OMS a trouvé pour nous emmerder et nous placer leur merde de vaccin qu’ils vont mettre un mois à inventer, tester et mettre sur le marché. Et on va se crêper le chignon sur les réseaux sociaux et des discussions infinies vont fleurir sur nos groupes Whatsapp de famille.
Une explosion des cas qui file des boutons
Alors, pourquoi tout ce tapage ? Eh bien, selon les derniers chiffres, les cas de Mpox ont fait un bond de 160 % en Afrique en 2024. Oui, ben l’inflaation a fait mieux ! Ça grimpe plus vite qu’une action en bourse, mais nettement moins réjouissant. Depuis janvier 2022, 38.465 cas ont été recensés dans 16 pays africains, pour 1 456 décès. Voilà de quoi donner des sueurs froides à n’importe quel comité d’urgence. Justement, le comité d’urgence de l’OMS, composé de 15 experts surmenés, encore en train de récupérer de l’épisode Covid, s’est réuni pour discuter de la situation et est arrivé à une conclusion unanime : cette épidémie mérite l’alerte maximale. Dr Tedros, après quelques moments de réflexion intense (l’air concentré, les yeux vers le ciel)), a accepté cet avis.

Cette annonce n’est pas sans rappeler la précédente épidémie de Mpox en 2022, lorsque le clade 2b (oui, ils ont des noms dignes de films de science-fiction) avait semé la panique mondiale. Mais l’épidémie actuelle, avec son clade 1 et sa variante hyper-dangereuse clade 1b, vient de la République démocratique du Congo (RDC) et reste, pour l’instant, confinée en Afrique. Ce virus, plus contagieux que le précédent, n’est pas là pour rigoler. Il affiche un taux de mortalité de 3,6 %. Autant dire que c’est une version de la variole du singe qui fait moins dans la dentelle.
Le Mpox est une maladie virale qui adore sauter de l’animal à l’homme, et, soyons honnêtes, on aurait préféré qu’elle s’en tienne aux animaux. Mais voilà, elle se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée, et avec le clade 1b, c’est tout le corps qui est couvert de charmantes éruptions cutanées. C’est un progrès ? Pas vraiment. Les précédentes souches s’étaient “contentées” de la bouche, du visage ou des parties génitales, mais le clade 1b a décidé de voir les choses en grand.
L’alerte mondiale : une boîte à outils toute récente pour l’OMS
Alors, qu’est-ce que cette alerte mondiale change ? Outre le fait qu’elle va sérieusement compliquer les plans de vacances de certains, elle permet à l’OMS d’accéder à des fonds pour les interventions d’urgence. Marion Koopmans, professeur à l’université Erasmus de Rotterdam, explique que la route reste semée d’embûches : il faut investir dans les diagnostics, la santé publique, l’aide au traitement et la vaccination. Facile à dire, moins à faire. En attendant, l’épidémie continue de se propager, et l’OMS, avec son sens aigu de l’euphémisme, nous invite à rester “préoccupés”.
Cela va donc repartir d’ici quelques semaines, un mystérieux virus détecté dans une région lointaine, porté par un animal, après le pangolin, on passe au singe, quelques cas par-ci, par-là, et voilà la machine médiatique en marche. Les experts en plateau télé, les ministres préoccupés, les voisins qui vous regardent de travers si vous éternuez… bref, le scénario classique. On va nous prédire une nouvelle vague dévastatrice, une crise sanitaire d’une ampleur inégalée, Bref, ça vous rappelle rien ?
Mais siii ! Les scientifiques vont nous ressortir leurs modèles mathématiques, les gouvernements leurs plans d’urgence, comme en 2020. Et puis, bien sûr, il y aura le traditionnel décompte des cas. Vous savez, celui qui défile en bas de l’écran, nous rappelant à chaque seconde que l’Apocalypse est à nos portes. Et pourquoi pas mettre ça tant qu’on y est sur le dos des Russes ? Une raison supplémentaire pour faire monter la mayonnaise… Après le Covid, l’Ukraine et le Mpox, faîtes place au Vit russe !
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