C’était pas un poisson d’avril, mais ça y ressemblait : le 1er avril dernier, un sexagénaire russe, sans domicile mais pas sans histoires, a planté ses chicots dans un policier biarrot en pleine garde à vue. Résultat ? Un flic mordu jusqu’au sang, ambiance Walking Dead au commissariat, et un accusé à la mémoire aussi trouée qu’un gruyère. Le type affirme ne se souvenir de rien, mais les photos de la mâchoire à l’œuvre ont fait pencher la balance côté justice.
Jugé à Bayonne le 7 avril, notre homme a écopé de 6 mois ferme, sans même un os à ronger. Pourtant, au tribunal, il a tenté de défendre son beefteak : interpellation trop musclée, état second, et précarité XXL en toile de fond. La Cour, peu mordue de ses explications, a tranché net. Heureusement pour lui, la case prison n’a pas été cochée tout de suite : le gaillard pourra troquer la taule contre un bracelet électronique, s’il le demande, histoire de mordre dans la liberté… avec modération.
Une affaire qui secoue Biarritz plus fort qu’un mojito en happy hour, où même les cellules ont du mordant. Le commissariat, lui, digère encore l’attaque dentaire et espère que les prochains locataires n’auront pas une dent contre les fonctionnaires de police.