Macron, L’écrivain-président : Une lettre pour sauver la Raie publique


Ce cher Emmanuel Macron ! Toujours prêt à surprendre, notre très cher président (dans tous les sens du terme) a trouvé une nouvelle manière de faire parler de lui : écrire une lettre aux Français. Oui, encore une de ses nouvelles lubies… Mercredi 10 juillet, Macron a décidé que les tweets, les discours et les conférences de presse, c’était trop mainstream. Il fallait une lettre. Une bonne vieille lettre pour réveiller le peuple et, pourquoi pas, pour relancer la mode de la correspondance épistolaire

Dans cette missive, Macron, le nouveau Victor Hugo demande aux “forces politiques républicaines” de “bâtir une majorité solide” pour gouverner. Apparemment, personne n’a vraiment gagné les législatives. Les oppositions ont dû bondir en lisant ça : les chefs de partis, café à la main, découvrant que selon le Président, “personne ne l’a emporté dimanche“.

Le Président, en partance pour un sommet de l’Otan à Washington, propose une pause, le temps que tout le monde se mette d’accord sur quelques “grands principes pour le pays” et sur des “valeurs républicaines claires“. En clair, il veut qu’on fasse une grande réunion de famille pour discuter et trouver des solutions. C’est touchant, non ?

Un appel à l’invention… et à la discorde ?

Le New York Times, toujours prêt à dégainer ses analyses pointues, a remarqué que Macron semble se diriger vers un affrontement potentiellement explosif avec la gauche, notamment avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Parce que pour Macron, la vraie opposition républicaine, ce n’est pas vraiment eux. Pas cool ça pour Jean-Luc qui clamait haut et fort que la République c’était lui !

Et puis, quelle surprise ! Un président qui a centralisé le pouvoir à l’extrême, invitant soudainement à une “nouvelle culture politique” en s’inspirant de nos voisins européens. On s’imagine déjà les Français demander : “Pourquoi pas l’Italie ou la Belgique, tant qu’on y est ?” Si l’on en croit le New York Times, cette lettre pourrait bien être le début d’une dérive ou d’une confrontation. Les prochains épisodes pourraient être sympas…

À la recherche de la majorité perdue

Depuis dimanche, la France vit au rythme des pourparlers de coalition, une situation rare dans notre cher pays habitué aux majorités stables. Dans le camp de Macron, c’est un peu le bazar. Certains prônent une alliance avec les conservateurs, d’autres avec les modérés de gauche et de droite. Bref, c’est la course à la majorité, en d’autres termes, le bal des faux-culs.

Le suspense est insoutenable. La nomination du Premier ministre n’est pas pour tout de suite. Peut-être d’ici une semaine, le 18 juillet, lors de la première réunion de la nouvelle Assemblée. Et avec les Jeux olympiques de Paris qui approchent à grands pas, on se demande si Macron va réussir à former un gouvernement avant que la flamme olympique ne soit allumée. Avec tout ce merdier, il va bien réussir à faire passer les JO au second rang… Manu 1er doit être à la Une diantre !

En attendant, on peut toujours relire cette lettre présidentielle, rêver d’une France unie et se demander si Macron ne pourrait pas se reconvertir en écrivain. Après tout, la politique est peut-être son roman le plus passionnant à ce jour. Mais pour l’instant, attendons de voir si ce chapitre se termine en happy end ou en nouveau Cliffhanger.


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2 Comments

  1. Une France pathétique c est l image que l on donne et des écrivains nous en avons déjà et des très bons

  2. Le mot est juste : pathétique. Mais franchement, entre le Rassemblement National qui se fait voler son élection, Le Nouveau Front Populaire qu’on fait tout pour écarter (Larcher ne veut meme pas entendre parler du PS), et qu’on veut mettre un Premier Ministre républicain, a savoir du groupe qui a fait le plus mauvais score aux elections (et encore, grace au report de voix de ceux de gauche), j’ai une seule question : est-ce que ce sont des façons de faire d’une démocratie ? Ou d’une dictature mal déguisée ?

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