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Macron et la dissolution : Le coup de poker du siècle

Emmanuel Macron a décidé de mettre un peu de piment à ce morne dimanche 9 juin, en décidant de dissoudre l’Assemblée Nationale, provoquant ainsi des élections législatives les 30 juin et 7 juillet. Et oui, rien que ça ! Mais comment ce coup de théâtre s’est-il préparé ?

Une préparation digne d’un thriller

Quelques minutes avant l’annonce des résultats des élections européennes, l’Élysée annonce que Macron prendra la parole. À 21h, boum, le président français dissout l’Assemblée nationale. La décision fait l’effet d’une bombe, bien que Jordan Bardella, tête de liste du RN, n’ait cessé de le réclamer.

Selon nos sources (et quelques fuites bien placées), une cellule secrète composée d’anciens conseillers de Macron planchait depuis des mois sur cette dissolution. On se croirait dans un roman d’espionnage ! Même les proches conseillers comme Alexis Kohler et l’ex-sénateur Pierre Charon étaient dans la confidence, mais Macron espérait encore éviter ce scénario jusqu’à la semaine dernière.

Gabriel Attal, le discours avorté

Dimanche soir, Macron convoque en urgence les grands pontes du gouvernement alias la fine équipe : Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, et compagnie. Impossible de faire mieux que ces trois mousquetaires… Attal, qui devait initialement prendre la parole, avait même préparé son pupitre et ses micros. Imaginez sa surprise (et sa déception) quand Macron a annoncé qu’il parlait à sa place ! Attal a même proposé sa démission en échange de l’abandon de la dissolution, mais Macron a balayé l’idée.

Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, n’était pas fan de cette décision, allez savoir pourquoi…. « Il y avait un autre chemin », a-t-elle confié à France 2. Quant à Gérard Larcher, il a été prévenu au téléphone juste avant l’annonce. Un coup de fil qui, on l’imagine, n’a pas dû être des plus joyeux. Ben tu penses… Le salaire va en prendre un coup et exit les bons repas mon Gégé ! Un mal pour un bien peut-être, vu le volume du bonhomme.

Les députés doivent maintenant se préparer en un temps record pour la campagne électorale. Ils ont jusqu’au 16 juin pour déposer leur candidature. Et pendant que les députés sortants continuent à toucher leur salaire jusqu’en juillet, les contrats de leurs collaborateurs, eux, prennent fin dans une semaine.

Voilà un scénario digne des meilleures séries politiques. Préparez vos popcorns, les prochaines semaines s’annoncent passionnantes !

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