Lundi noir à Wall Street : Krach ou caprice ?




Lundi dernier, la bourse de Wall Street a joué un épisode dramatique qui ferait pâlir les meilleurs scénaristes d’Hollywood. Imaginez-vous tranquillement assis avec votre café, prêt à attaquer la semaine, quand soudain, « BAM ! » : le S&P 500 chute de 3 %, le Nasdaq plonge de 3,4 %, et le Dow Jones perd plus de 1 000 points. Si ça vous rappelle les scènes de films où les héros courent pour sauver le monde d’une apocalypse financière, vous n’êtes pas loin du compte

Les marchés mondiaux, pris d’un coup de chaleur collectif, ont décidé de se faire une petite frayeur estivale. Pour Antonio Cavarero, un analyste financier probablement aussi en sueur que les marchés, « c’est comme si on était passé d’une chaude journée d’été à l’automne en un clin d’œil ». Peut-être que Wall Street voulait juste montrer que l’été ne dure jamais éternellement – même si personne ne l’avait demandé.

Mais attention, ce n’est pas n’importe quelle chute ! Les valeurs technologiques, stars du moment, ont pris une belle claque. Nvidia, le chouchou des geeks avec ses puces pour l’IA, a vu son action chuter de 6 %. On se dit qu’ils auraient dû revoir leur copie avant de lancer leurs dernières innovations, mais bon, on ne leur en veut pas trop. Après tout, même les génies peuvent avoir un mauvais jour.

La panique a été telle que l’indice Vix, surnommé “l’indicateur de la peur”, a grimpé à 38 en fin de journée, après avoir flirté avec un pic à 65 plus tôt.

Retour vers le futur… ou retour tout court ?

Mais alors, est-ce un remake du “Lundi noir” de 1987 ? Ou pire, un avant-goût de 2008, avec les banquiers paniqués et les marchés en chute libre ? Pas si vite ! Certes, la panique est palpable, mais certains experts, toujours les éternels optimistes, veulent y voir une “bonne nouvelle”. Ben voyons… Pourquoi ? Parce qu’en 1987, après la chute, tout est rentré dans l’ordre et “personne n’a été vraiment touché”. On se rassure comme on peut, un peu comme se dire qu’après avoir renversé du café sur son clavier, au moins on ne se brûlera plus la langue.

Les banques sont aujourd’hui moins endettées qu’avant, et le système financier, paraît-il, est plus robuste. Mais bon, on nous disait la même chose en 2007 avant que tout ne s’effondre. On se persuade que tout est okay, avec les moyens du bord. Un petit vent de scepticisme souffle tout de même parmi les analystes, qui se demandent si tout cela ne cache pas quelque chose de plus gros. Bonne question : Quand on voit la montée insolente des indices ces deux dernières années, c’est presque un gyrophare dans une chambre noire…

Berkshire Hathaway et l’IA : Le cocktail explosif

Mais qu’est-ce qui a bien pu mettre le feu aux poudres ? Un cocktail explosif, pardi ! Les chiffres de l’emploi américain ont déçu vendredi dernier, provoquant un petit séisme. Puis, le battage médiatique autour de l’intelligence artificielle a rajouté une couche de stress. Pour finir, la Banque du Japon s’est amusée à jouer avec les taux d’intérêt, renforçant le yen et déclenchant une onde de choc. S’ensuivit le tsunami…

Et comme si cela ne suffisait pas, le grand Warren Buffett, ce sage de la finance, a décidé de vendre la moitié de ses actions Apple via son fonds d’investissement Berkshire Hathaway. Autant dire qu’il a jeté un pavé dans la mare et a causé plus d’ondes que prévu. Mais outre les pseudo-explications des analystes, qui je le rappelle sont les météorologues de la finance, ça veut tout dire, tout cela ne sent pas très bon.

Panique ou prémices d’un rebond ?

Alors, que faire dans cette situation ? Certains préconisent de rester calme, de respirer profondément et de se rappeler que les marchés boursiers, comme les ados, ont tendance à dramatiser pour un rien. Le New York Times, avec son ton rassurant, nous rappelle que les embauches se poursuivent aux États-Unis, même si c’est à un rythme plus lent. Donc, avant de vider votre portefeuille, mieux vaut attendre que la poussière retombe.

Mais attention, Bloomberg, toujours le trouble-fête, souligne que cette chute a surpris même les vétérans du marché. S’agit-il des derniers soubresauts avant la fin ou du début d’une crise prolongée ? Personne ne le sait vraiment, mais une chose est sûre : les piliers qui soutenaient les gains des marchés sont désormais fragilisés. Vous n’avez pas cette étrange impression que c’est comme lorsque vous êtes sur le point de mourir et que quelques jours avant la date fatidique, vous avez un regain de forme ?

Ne dormez que d’un œil…

Finalement, comme le dit The Titanic… Atlantic pardon, personne ne comprend réellement comment fonctionnent les marchés. Alors, pourquoi s’en inquiéter ? Après tout, les marchés boursiers ont autant de chances de subir une correction que vous de ne pas trouver de place pour vous garer en centre-ville un samedi après-midi. C’est simplement un fait de la vie.

Et pour ceux qui s’inquiètent vraiment, rassurez-vous : mardi matin, les marchés asiatiques rebondissaient déjà fortement. Ouf ! Le Nikkei a même repris 10 % à l’ouverture. Comme quoi, tout est une question de patience. Et puis, si vous avez des sueurs froides en suivant la bourse, il est peut-être temps de prendre un peu de recul… ou d’investir dans des actions de fabricants de ventilateurs !


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