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L’Ukraine sous tutelle de l’ONU ? Poutine sort un plan qui fait tousser

Pas de censure, pas de propagande occidentale filtrée par Bruxelles : voici, brut de décoffrage, le dernier plan de Vladimir Poutine pour régler la guerre en Ukraine. Son idée ? Placer l’Ukraine sous une administration internationale pilotée par l’ONU, histoire de remettre un peu d’ordre dans ce qu’il considère comme une foire d’empoigne où personne ne sait plus qui est aux manettes. Un trucage façon casino russe ou une vraie manœuvre pour clouer le bec aux Occidentaux ? Spoiler : à Kiev, Washington et Bruxelles, ça tousse plus fort qu’un samovar percé

D’après Poutine, l’Ukraine n’a plus de chef légitime. Le mandat de Zelensky a expiré, les élections n’ont pas eu lieu, et selon Moscou, ce vide démocratique transforme le pays en joyeux bazar où des groupes radicaux, comme le bataillon Azov, auraient pris du galon.

Et un pays sans président élu, c’est comme un shot de vodka sans cornichon : ça passe, mais ça pique.

Le Kremlin pousse l’argument plus loin : comment signer un traité de paix avec un gouvernement dont on conteste l’existence ? Si demain, un nouveau patron débarque à Kiev et claque la porte des négos en disant “C’est pas moi qui ai signé ce machin, alors salut”, tout le barouf diplomatique serait bon pour la benne.

Poutine bricole une “ukrainisation sous contrôle”

La solution made in Kremlin ? L’administration externe temporaire sous supervision de l’ONU.

En gros, on met l’Ukraine sous cloche, on fait tourner un directoire d’experts neutres (ou presque), on attend que les tensions retombent et on organise des élections propres. Un peu comme un dépoussiérage de système politique, mais version bulldozer russe.

Poutine cite des exemples passés, comme le Timor oriental ou la Yougoslavie, pour justifier son idée.

Sauf que ces cas-là, c’était pas une guerre où un voisin envahisseur jouait du tank comme d’un jeu de dominos, rappellent ses détracteurs.

À Kiev, l’idée passe aussi bien qu’un verre d’eau tiède après une cuite. Mettre l’Ukraine sous tutelle internationale reviendrait à lui retirer son indépendance, au profit d’une instance où Moscou aurait son mot à dire.

Bref, pour Zelensky, c’est niet, nada, “même pas en rêve, Vladimir”.

Un casting international à la sauce Poutine

Évidemment, qui dit “administration internationale” dit “qui s’en occupe ?”.

Poutine veut que l’ONU joue le chef d’orchestre, mais pas n’importe comment. Dans son monde idéal, cette transition se ferait avec une équipe de choc composée de :

La Chine (toujours à l’affût des affaires louches, mais discrète)
L’Inde et le Brésil (qui aiment bien parler de paix, mais sans trop se mouiller)
L’Afrique du Sud (parce qu’il faut bien diversifier)
Et la Corée du Nord (là, on ne sait pas trop pourquoi, mais Pyongyang aime bien être invité à la fête)

L’Europe, elle, devrait se contenter de regarder le spectacle en mangeant du popcorn.

Autant dire que dans les couloirs de Bruxelles, on commence à se demander si Poutine ne confond pas géopolitique et stand-up comique…

Un plan en carton ou une vraie tentative de paix ?

Dans la grande foire diplomatique, cette proposition arrive comme un missile Satan II en pleine figure.

Pour l’Ukraine ? Hors de question de devenir un terrain de jeu onusien.
Pour l’Occident ? Une tentative mal déguisée de Moscou pour garder la main.
Pour la Russie ? Une manière d’embrouiller les pistes et de tester les réactions.

Mais alors, pourquoi Poutine balance-t-il ce genre d’idées ?

Simple : le Kremlin veut reprendre la main sur le discours international. Laisser croire que la Russie ne fait pas que taper du poing sur la table, mais qu’elle a aussi des “solutions” à proposer.

Côté Occident, la pilule ne passe pas : on y voit surtout une stratégie pour gagner du temps, semer la zizanie et garder un pied dans le dossier ukrainien, quoi qu’il arrive.

Alors, cette administration internationale ? Un plan en toc ou une feinte magistrale ?

En tout cas, pour l’instant, ça a autant de chances d’aboutir qu’un référendum libre en Crimée…

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