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L’or en 2025 : ça brille et ça flambe




Ça y est, l’once d’or a atteint des sommets jamais vus : 2 644,74 euros au compteur ce 16 janvier 2025. Les investisseurs, flairant un coup à jouer, se ruent sur le métal jaune comme sur une offre flash de -50 %. Et entre géopolitique tendue, parité euro-dollar en berne et Donald Trump prêt à remettre son costard à rayures à la Maison-Blanche, l’or est plus que jamais la valeur refuge qui fait bling-bling

L’année commence à peine, et déjà l’or se la joue VIP du marché. Après avoir frôlé les sommets en 2024, le métal jaune s’offre un nouveau record : 2 644,74 euros l’once. Pas mal pour un bout de métal qui dort dans les coffres. Pourtant, l’histoire aurait pu tourner au vinaigre : fin 2024, tout le monde regardait ailleurs, la Bourse s’emballait pour le président élu américain, et même le Bitcoin faisait sa star. Mais voilà, les gold diggers ne dorment jamais. Résultat : l’or est en train de poutrer le game.

Quand le dollar joue les gros bras, l’euro boit la tasse

Petit cours de maths version marchés financiers : quand le dollar se muscle, l’or en dollars devrait logiquement baisser. Mais là, surprise ! Non seulement il tient bon, mais il continue d’attirer les investisseurs comme un aimant. Pourquoi ? Parce que l’euro est en mode déprime, coincé à 0,98 $ pour 1 €. Résultat : en Europe, les prix de l’or explosent, et l’once d’or brille comme jamais.

Le monde, c’est un peu une partie de Monopoly où tout le monde triche. Entre les frappes israéliennes en Syrie, le départ précipité de Bachar al-Assad et les dettes souveraines qui menacent d’exploser comme des bulles de savon, les investisseurs se mettent à l’abri sous le parasol doré de l’or. Ajoutez à ça les incertitudes liées à l’investiture imminente de Donald Trump (oui, encore lui) et vous avez le combo parfait pour faire grimper le cours.

Et ce n’est pas tout : la Banque populaire de Chine a repris son shopping frénétique sur le marché de l’or. Après une petite pause, Pékin achète à tour de bras pour diversifier ses réserves. Une manière polie de dire qu’ils ne font plus confiance au dollar. Résultat : ces achats massifs dopent la confiance des investisseurs, qui se disent que si la Chine mise sur l’or, c’est qu’il y a un coup à jouer.

L’effet Trump : une seconde saison qui promet

Pendant la campagne, Donald Trump a promis monts et merveilles… et aussi taxes et barrières douanières. Si ces menaces deviennent réalité, le monde pourrait bien replonger dans une ambiance digne des premiers épisodes de la guerre commerciale Trump-Chine. Résultat : les investisseurs préfèrent se couvrir et gonfler leur portefeuille en or, au cas où les choses tourneraient au vinaigre.

D’après plusieurs experts, le cap des 3 000 $ l’once pourrait être franchi dès la mi-2025. Entre les politiques économiques imprévisibles de Trump et les tensions internationales, l’or pourrait bien continuer sa montée. Et vu qu’on est déjà dans la zone des 2 600 à 2 700 $, il ne faudrait pas grand-chose pour franchir cette nouvelle étape.

Pourquoi l’or reste le roi des valeurs refuges

L’or, c’est un peu le meilleur pote des temps de crise. Quand tout va mal, il est là pour sécuriser ton portefeuille. Pièces, lingots, ETF, peu importe la forme, le métal jaune reste une assurance contre l’incertitude. Et même si son prix est élevé, les investisseurs préfèrent souvent jouer la carte de la sécurité plutôt que de parier sur des actifs plus risqués. En clair : l’or, c’est le MVP (Minimum Viable Product pour les néophytes) des marchés.

Si t’as déjà un peu d’or planqué sous ton matelas, félicitations, tu peux te la péter. Mais pour ceux qui n’ont pas encore sauté dans le train doré, attention aux fake news : rien ne garantit que la hausse va continuer indéfiniment. L’or brille, certes, mais il peut aussi connaître des corrections. Alors, on réfléchit avant de tout miser.

Avec une conjoncture mondiale aussi instable qu’un château de cartes, l’or semble être la meilleure option pour traverser la tempête. Entre la géopolitique explosive, les politiques économiques imprévisibles et les incertitudes monétaires, le métal jaune pourrait bien rester la star de l’année. Prêt donc à miser sur l’once qui fait bling-bling ?

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