Cette nouvelle race des temps modernes sait mieux que toi ce que tu devrais manger, et ses adeptes ne manqueront jamais une occasion de te le rappeler. Parce que le véganisme, ce n’est pas juste un régime alimentaire, c’est une religion, avec ses dogmes, ses missionnaires, et ses excommunications pour ceux qui osent encore se pointer dans une cidrerie ou encore tremper un bout de pain dans du camembert fondu.
Le végan standard : Un être éclairé (et supérieur)
Quand tu croises un végane, tu n’as même pas besoin de lui demander. En général, il t’en informe dans les cinq premières minutes, entre deux gorgées de lait d’amande bio.
- “Moi, j’ai arrêté la viande, parce que j’aime les animaux.” (Ah, donc moi, je mange un steak par pure haine du bétail ?)
- “Franchement, le fromage, ça pue les pieds et c’est bourré d’hormones.” (Peut-être, mais au moins, ça a du goût, contrairement à ton tofu de mes deux.)
- “Tu sais que la production de viande, c’est la première cause de la déforestation ?” (Tu sais que ton avocat bio vient d’un champ mexicain où un cartel fait bosser des gosses ?)
Le mythe du véganisme facile
Le véganisme, c’est toujours présenté comme une évidence :
- “Tu verras, après deux semaines, tu ne ressens même plus l’envie de viande.” (Si tu le dis, mais pourquoi tu passes ton temps à essayer de recréer le goût du bacon avec des champignons ?)
- “C’est hyper simple aujourd’hui, tout est végan-friendly !” (Oui, si tu as trois heures par jour pour lire toutes les étiquettes au supermarché et un compte bancaire qui accepte de payer un yaourt au soja 5€.)
Et parlons des restaurants végans. Un festival de trucs verts et mous, où tout est “revisité” :
- Burger de pois chiches (appelons ça une galette et assumons la tristesse, merci.)
- Faux-fromage à base de noix de cajou (ça a la texture d’un plâtre humide et le goût d’une déception.)
- Glace au lait de coco (oui, si tu aimes lécher une bougie parfumée.)
Les radicaux du brocoli
Bien sûr, tous les véganes ne sont pas militants. Mais ceux qui le sont… mon dieu.
- Le regard noir quand tu commandes un steak saignant (On dirait que tu viens d’égorger un bébé phoque devant eux.)
- Le partage compulsif de vidéos d’abattoirs (Oui, merci, Élodie, je comptais juste manger un sandwich, pas regarder un film d’horreur sur mon temps de pause.)
- Les arguments qui partent en croisade : “Si tu aimes les animaux, pourquoi tu les manges ?” (Si tu aimes les plantes, pourquoi tu les assassines dans ton mixeur ?)
Le Verdict ?
Le véganisme, c’est comme le crossfit ou les crypto-monnaies : ceux qui en parlent le plus sont ceux qui fatiguent tout le monde.
Alors oui, c’est sûrement meilleur pour la planète, mais foutez-moi la paix avec ma Xuleta.