Les Rois du supermarché : Entre statues humaines et sprinteurs de caisse

L’humain armé d’un caddie au supermarché est comme sur la route. Vous savez, ces individus qui transforment chaque virée au supermarché en un véritable parcours du combattant. Deux catégories bien distinctes mais tout aussi insupportables : les bloqueurs de rayons et les prédateurs de caisse.

Les statues du rayon : Ces gens qui oublient qu’ils ne sont pas seuls

Tu veux attraper un paquet de pâtes ? Impossible. Car là, en plein milieu du rayon, trône majestueusement un individu, figé dans une intense réflexion existentielle.

“Hmm… Barilla ou Panzani ?” (DÉPÊCHE-TOI, NOM DE DIEU.)
“Tiens, c’est quoi cette sauce ?” C’est une sauce que tu vas te manger dans la gueule si tu ne bouges pas.
Ils ne se contentent pas de bloquer le passage, non. Leur caddie est toujours en diagonale, histoire d’assurer un blocus total. Ça doit être stratégique…

Et quand tu oses dire un timide “pardon” ?

“Oh, excusez-moi, je ne vous avais pas vu !” (Évidemment, vu que tu es en pleine méditation sur le choix de tes yaourts.)
“Je regarde juste !” (Oui, mais moi, j’essaie de vivre.)

Les snipers de caisse : Sprinteurs de dernière minute

Dès qu’une caissière annonce “La caisse numéro 5 va ouvrir”, c’est fini. L’instinct animal reprend le dessus.

Ils abandonnent femmes et enfants, leurs valeurs, et même leur dignité pour foncer tête baissée.
Ils sont capables de doubler une mamie avec un plaquage à la Sébastien Chabal.
Ils font semblant de ne pas voir que toi aussi, tu allais vers cette caisse.
Pire encore, ils te regardent avec un sourire satisfait une fois installés, comme si ils avaient accompli un exploit héroïque.

Bonus : Le caddie vide mais la caisse prioritaire

Et là, dans la file, tu vois un autre spécimen : celui qui a deux articles en main mais qui te double sans scrupule, prétextant qu’il “n’a que ça”.

Une fois en caisse, il réalise qu’il doit aller chercher un dernier truc. Et il disparaît… 10 minutes.
Il paie en pièces jaunes. Une par une.

Le Verdict ?

Le supermarché n’est ni un salon de thé, ni un terrain d’athlétisme.

Si tu bloques un rayon, rappelle-toi qu’on est là pour acheter, pas pour méditer.
Si tu veux sprinter vers une caisse, inscrit-toi aux JO, ça aura plus de sens.

Et surtout, n’oublie pas que le karma existe. Un jour, ce sera toi, coincé derrière un indécis qui hésite entre deux marques de thon pendant 20 minutes.