C’est le Canard qui a pondu l’info : les poules de Yaël Braun-Pivet auraient été nourries par des CRS. De quoi faire glousser l’extrême droite, qui a sauté dessus comme un renard sur le poulailler. Après, des poulets qui s’occupent des poules, ça reste cohérent… Mais la présidente de l’Assemblée a pris la chose avec humour, balançant sur Insta une photo de son fiston devant les gallinacées, histoire de calmer le poulailler médiatique. Verdict ? Pas de flics transformés en fermiers, juste un gros quiproquo.
En réalité, les képis bleus n’avaient qu’une mission pépère : jeter un œil sur l’enclos pendant les vacances, histoire de vérifier que les poulettes ne se barraient pas en goguette. Et là, c’est le mari qui a pris un petit coup de bec : qualifié de « bille en bricolage » par son épouse, avant qu’elle n’adoucisse le trait en le trouvant « pas si nul ». Bref, l’affaire a vite tourné à la blagounette conjugale, plutôt qu’au scandale d’État.
Mais derrière la farce de basse-cour, reste un fond beaucoup moins drôle : la cheffe du perchoir vit sous haute surveillance, en raison des menaces et insultes antisémites qu’elle reçoit régulièrement. Alors si les CRS campent devant chez elle, ce n’est pas pour jouer à la ferme pédagogique, mais bien pour la protéger. Les poules, elles, peuvent continuer à picorer tranquilles… sans service spécial de la maison poulaga.
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