Le féminisme, à la base est un mouvement qui voulait l’égalité des sexes et qui a permis aux femmes d’avoir des droits fondamentaux comme travailler, voter, ou dire non à un mariage forcé. Jusque-là, rien à redire, c’est même indispensable.
Mais aujourd’hui, il y a féminisme et féminisme.
D’un côté, les vraies militantes qui se battent pour l’égalité salariale, la fin des violences conjugales, l’accès à l’éducation pour toutes… Bref, des sujets sérieux et cruciaux.
Et de l’autre, une brigade de guerrières hystériques du clavier qui semblent déterminées à transformer chaque détail de la vie en oppression patriarcale.
L’Ultra-Féminisme : Quand tout devient sexiste
Parce que selon certaines extrémistes, tout est une attaque contre la femme.
- Un homme qui tient la porte ? Machisme condescendant.
- Un compliment sur une robe ? “T’es en train de sexualiser mon corps !”
- Un dessin de Blanche-Neige ? “Scandale ! On apprend aux petites filles à attendre un homme pour exister.”
Et puis, bien sûr, il y a le combat ultime : la réécriture du dictionnaire.
- “Mademoiselle”, c’est sexiste.
- “Auteur” doit devenir “autrice” (même si ça sonne bizarre).
- Et ne surtout plus dire “ils” pour parler d’un groupe mixte !
Parce que visiblement, c’est avec un point médian qu’on va renverser le patriarcat.
Les hommes : Coupables de tout
Autre grand principe de l’ultra-féminisme moderne : l’homme est le mal incarné.
- S’il est galant ? C’est suspect.
- S’il ne l’est pas ? C’est un macho égoïste.
- S’il drague ? C’est du harcèlement.
- S’il ne drague pas ? C’est un frustré qui déteste les femmes.
Bref, quoi qu’il fasse, il est fautif.
Le Féminisme sélectif : Tout dépend de qui fait quoi
Autre phénomène étrange : certaines féministes appliquent leurs principes à géométrie variable.
- Une femme qui pose en lingerie sur Instagram ? “C’est son corps, son choix !”
- Mais un homme qui dit qu’il aime les femmes féminines ? “Scandale sexiste !”
- Une femme qui choisit d’être mère au foyer ? “Elle est aliénée par le patriarcat !”
- Mais une femme qui prône le polyamour et l’ultra-liberté sexuelle ? “Elle brise les chaînes de l’oppression !”
Bref, les règles changent selon la situation.
Féminisme ou dictature ?
Le vrai problème, c’est que ce féminisme extrême commence à faire peur… aux femmes elles-mêmes.
Beaucoup n’osent plus dire qu’elles aiment cuisiner, se maquiller ou qu’elles apprécient la galanterie, de peur d’être traitées de “traîtres à la cause”.
Alors, au final, on en revient à la base du féminisme : la liberté.
Et la vraie liberté, c’est de laisser chaque femme vivre comme elle l’entend.
- Avec ou sans épilation.
- Avec ou sans carrière.
- Avec ou sans mec.
Mais sans se faire emmerder par celles qui veulent imposer leur vision unique de la femme “libre”.