Les Camping-Cars : La grande migration des escargots sur roues

Chaque été, les camping-cars sortent de leur hibernation pour nous rappeler que le véritable danger sur la route, ce n’est pas la vitesse… c’est eux.

Tu es là, peinard, en train de rouler tranquillement, et soudain tu te retrouves bloqué derrière une maison sur roues qui roule à 60 km/h sur une nationale. Le cauchemar commence.

Le code du camping-cariste : Un trafic en otage

Rouler lentement, toujours.
Pourquoi respecter les limitations quand on peut rouler 30 km/h en dessous ? Après tout, ils sont en vacances, pas nous.
Ignorer les aires de dépassement.
Il y a une belle aire où ils pourraient se ranger pour nous laisser passer ? Nope, trop facile. Ils préfèrent nous forcer à rester derrière eux pendant 40 km et voir notre vie défiler.
Les manœuvres : Un spectacle tragique.
Un camping-car qui recule, c’est un événement. C’est long, c’est imprécis, et ça bloque tout un rond-point. Le suspense est insoutenable.
Les parkings ? Pourquoi respecter les places ?
Un camping-car se gare où il veut. Deux places ? Trop petit. Trois ? Encore un effort. Carrément en travers du parking d’un supermarché ? Voilà, parfait.
Les bouchons ? Une passion.
À l’entrée des villes touristiques, ils forment des colonies entières.
Et comme ils suivent tous le même guide du Routard, tu peux être sûr qu’il y en aura toujours un qui galère dans un virage trop serré.