C’est vendredi, le CAC 40 somnole, l’EuroStoxx 50 ronronne, et à Wall Street, les Yankees digèrent encore la dinde. Voilà une journée où même les traders les plus nerveux font une pause café un peu plus longue. Mais ne vous y trompez pas, derrière ce calme apparent, le monde de la finance bouillonne d’histoires à raconter. Alors, préparez vos portefeuilles (et vos zygomatiques), car voici une plongée décalée dans l’univers boursier d’aujourd’hui
Bon les gars, j’ai décidé de changer un peu le format, comme ça vous pouvez directos aller lire la news qui vous intéresse. Vous loupez certainement quelque chose en ne lisant pas tout mais, à une époque où la lecture est devenue une option, faut bien s’adapter…
Le CAC 40 : un « 0,03 % » qui ne casse pas trois pattes à un canard
Ce matin, notre cher indice parisien fait du surplace, comme un touriste qui hésite entre deux restos. Avec une microscopique baisse de 0,03 %, le CAC 40 atteint 7 177,11 points. Oui, c’est à peine si une mouche en vol pourrait perturber cette fragile tranquillité. En coulisses, la politique française continue de jouer les trouble-fêtes : Michel Barnier pédale dans la choucroute avec un budget qui peine à séduire, et les investisseurs semblent attendre que l’Hexagone trouve la sortie du labyrinthe parlementaire. C’est loin d’être gagné !
MTU Aero Engines : décollage en douceur
Du côté du DAX allemand, ça turbine mieux grâce à MTU Aero Engines. L’action grimpe de +2,08 % pour s’installer à 319,50 euros. Pourquoi cette embellie ? Eh bien, le fabricant de moteurs d’avion prévoit un chiffre d’affaires flirtant avec les 8,5 milliards d’euros pour 2025. En gros, MTU promet d’envoyer du lourd (ou du léger, si on parle de propulsion aéronautique). Et pendant ce temps, les actionnaires se frottent les mains, ravis de voir leurs dividendes prendre l’ascenseur.
Saint-Gobain : du solide, mais pas flamboyant
À Paris, Saint-Gobain joue les élèves studieux mais pas les premiers de la classe : un modeste recul de 0,21 % à 85,88 euros, mais une belle hausse de près de 29 % depuis le début de l’année. On dirait un marathonien qui termine sa course : fatigué, mais satisfait. Cerise sur le béton armé, le conseil d’administration a validé le renouvellement de Benoît Bazin au poste de PDG. Une décision qui fait consensus, à défaut de faire des étincelles en Bourse.
Pluxee passe la cinquième au Brésil
Chez Pluxee, on a le sourire : l’action prend +0,67 % à 20,235 euros, portée par l’annonce d’un nouvel achat stratégique. La société s’offre Benefício Fácil, un as du transport public au Brésil. Dans un marché où la mobilité pour les salariés est aussi obligatoire que le café au bureau, cette acquisition sent bon la croissance. Attention, cependant : la Banque centrale brésilienne doit encore donner son luz verde.

Inflation et PIB : le bal des chiffres
Côté macroéconomie, on ne s’ennuie pas non plus. En France, les prix à la consommation grimpent doucement (+1,3 % en novembre, après +1,2 % en octobre), tandis que le PIB affiche une santé surprenante avec une hausse de 0,4 % au troisième trimestre. Si ce sont des chiffres donnés par Bruno Le Maire, c’est normal… En revanche, les ménages boudent les centres commerciaux : leurs dépenses reculent de -0,4 % en octobre, plombées par un coup de froid sur les achats de biens fabriqués et d’énergie. Seule consolation : la bouffe résiste avec une hausse de +1,2 %.
La production industrielle : ça chauffe, mais doucement
Les prix de production dans l’industrie française repartent à la hausse en octobre (+0,8 %), après avoir marqué le pas en septembre. Mais sur un an, c’est toujours la déprime : -4,7 %, signe que l’inflation post-Covid n’a pas tout à fait dit son dernier mot.
L’euro relève la tête
Sur le marché des devises, l’euro tente un léger rebond face au dollar avec une progression de +0,11 % à 1,0560 dollar. Pas de quoi bouleverser les exportateurs, mais c’est toujours ça de pris pour la monnaie unique, qui se bat pour rester compétitive.
Wall Street : un Black Friday au ralenti
De l’autre côté de l’Atlantique, les traders profitent d’un week-end prolongé. La Bourse de New York ouvre en mode réduit, histoire de se remettre du marathon shopping de Thanksgiving. Les premiers indices pointent vers une légère hausse, mais rien de révolutionnaire. C’est un peu comme un café tiède : on le boit, mais sans enthousiasme.
En conclusion : calme plat ou calme avant la tempête ?
Ce vendredi, les marchés européens ont joué les introvertis. Les volumes d’échange sont maigres, et les nouvelles économiques n’ont pas suffi à réveiller les indices. Reste à savoir si ce petit passage à vide n’est qu’un moment de répit ou le signe d’une véritable accalmie avant de prochaines turbulences. Alors, investisseurs, restez sur vos gardes : en Bourse, tout peut changer en un claquement de doigts, ou en un tweet.
Avec ces marchés indécis, mieux vaut garder son portefeuille bien accroché et son sens de l’humour affûté. Après tout, qui a dit que la finance devait toujours être sérieuse ?
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