Le Plan d’Épargne Avenir Climat, épargner écolo




Ah, le bon vieux temps où l’on planquait ses économies sous le matelas ou dans un Livret A, tout en se souciant autant de la planète que de la reproduction des pandas en Antarctique… Eh bien, oubliez tout ça ! L’avenir, c’est vert, c’est éthique, c’est écoresponsable, c’est durable… et ça a un petit nom bien dans l’air du temps : le Plan d’Épargne Avenir Climat, ou PEAC pour les intimes. Depuis le 1er juillet 2024, ce nouveau placement se positionne comme « THE » solution pour financer la transition écologique tout en aidant les jeunes à investir dans un monde (peut-être) meilleur

Le PEAC, c’est un peu la Rolls-Royce des placements écolo. Pas de bricolage, pas de compromis. Ici, chaque euro investi doit être labellisé ISR (Investissement Socialement Responsable) ou Greenfin. Si ces mots vous semblent un peu obscurs, imaginez que vous achetez une baguette bio avec du blé cultivé dans le respect des abeilles et des vers de terre. Voilà, c’est ça l’esprit PEAC. Mais attention, c’est aussi un placement à risque. Alors, avant de vous précipiter, sachez que votre pécule ne sera pas forcément à l’abri des fluctuations du marché. Le taux annuel moyen espéré ? 5 % selon l’étude d’impact. Mais, encore une fois, ce n’est qu’une projection ; on parle ici de la Bourse, pas de la loterie de village. Bref, vous n’allez pas gagner 100 patates…

Un produit pour les jeunes… mais pas trop

Le PEAC est réservé aux jeunes, les vrais, ceux qui ont encore des cheveux sur la tête et de l’énergie à revendre. Pour ouvrir ce plan, il faut avoir moins de 21 ans, ou bien compter sur des parents prévoyants qui le feront à votre place. Et ce n’est pas tout : une fois ouvert, votre argent est bloqué pendant cinq ans ou jusqu’à votre majorité. En gros, vous pouvez dire adieu à vos économies si vous aviez prévu de vous offrir une PS5 ou un voyage à Ibiza. Mais bon, la planète, ça vaut bien quelques sacrifices, non ?

D’autant que le PEAC n’est pas un placement qu’on touche à tout bout de champ. Retirer de l’argent avant l’échéance, c’est un peu comme appuyer sur le bouton rouge : ça gèle tout le reste ! Plus de versements possibles jusqu’à la clôture du plan. Et si vous vous dites « Bah, je clôturerai plus tard », attention, que nenni, car ce plan est programmé pour s’autodétruire à vos 30 ans. Une vraie mission impossible… sauf si vous envisagez sérieusement de rester jeune pour toujours.

Alors, ce PEAC, il a l’air prometteur. Le gouvernement y croit dur comme fer, espérant collecter jusqu’à 1 milliard d’euros par an. Ben tu penses… Si le gouvernement est confiant, mieux vaut peut-être fuir. Mais soyons honnêtes, il reste encore du chemin à parcourir. Pour l’instant, les banques ne se précipitent pas pour le proposer. D’après certaines sources, il pourrait falloir attendre 2025 pour voir le PEAC sur les brochures bancaires, si tant est qu’elles existent encore. En effet, on nous a soufflé que les banques ne sont pas au meilleur de leur forme.

Maintenant, faut trouver des jeunes… avec de la thune

Il faut dire que le profil de l’épargnant type du PEAC est aussi étroit qu’un escalier parisien. Les jeunes qui pensent à épargner pour l’avenir climatique plutôt que pour leur prochain smartphone, ça ne court pas les rues. Mais ne soyons pas trop pessimistes : après tout, les nouvelles générations sont réputées pour être plus conscientes des enjeux environnementaux. Reste à savoir si elles le seront autant de l’importance d’un bon retour sur investissement.

Que dire de plus sinon que le Plan d’Épargne Avenir Climat, c’est un peu le crossover entre Greta Thunberg et Wall Street. Un produit innovant, certes, mais qui ne convient pas à tout le monde. C’est un placement à risque, avec un potentiel de rendement intéressant, mais sans aucune garantie de capital. Si vous cherchez à diversifier votre patrimoine tout en vous donnant bonne conscience, c’est peut-être le moment de sauter le pas. Mais si vous préférez la sécurité d’un Livret A, mieux vaut garder le PEAC dans un coin de votre esprit, juste au cas où. Parce qu’au final, épargner pour sauver la planète, vous avez le feu vert… à condition de ne pas finir dans le rouge.


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