Avec l’arrivée des beaux jours, un phénomène étrange se produit. Les gens, qui passaient l’hiver à se nourrir de plats mijotés et de soupes, développent soudain une irrépressible envie de brûler de la viande en plein air.
Oui, c’est la saison du barbecue.
L’Homme, ce grand Chef du grill
Dès que la température dépasse les 18 degrés, l’homme moderne ressent un appel primitif. Il ressort son barbecue comme un chasseur-cueilleur du néolithique redécouvrant le feu.
- Il gonfle le torse, sort sa pince à viande et adopte un air sérieux.
- Il scrute les braises comme s’il lisait l’avenir dedans.
- Il répète en boucle : “Faut pas piquer la viande, ça fait sortir le jus.”
Soudain, Monsieur devient un expert en cuisson. Lui qui ne sait pas faire cuire un œuf à la poêle passe en mode Maître du Feu, expliquant à tout le monde comment réussir un steak parfait.
L’Enfer des invitations barbecue
Le barbecue, c’est aussi l’excuse parfaite pour réunir un max de monde… mais sans se fouler.
- Tu invites 15 personnes, mais tu dis à chacun d’amener quelque chose.
- Tu fournis le grill, les autres apportent la viande, les salades et les chips.
- Et à la fin, celui qui a fourni le barbecue récupère les restes. Malin.
Les véritables héros : Ceux qui subissent
Derrière cette grande messe carnivore, il y a les vrais oubliés du barbecue.
- Celui qui doit supporter le voisin relou qui lui explique “qu’une vraie cuisson, c’est au charbon, pas au gaz.“
- La personne qui ne mange pas de viande et qu’on essaye de convaincre avec un “Goûte juste un bout, tu verras !“
- Les pauvres invités qui restent 40 minutes à attendre une saucisse cramée, parce que le “chef” a mal géré ses braises.
Le Verdict : On dit qu’on aime, mais…
Force est d’avouer que le barbecue, c’est sympa sur le papier. En vrai, c’est de la fumée dans les yeux, des fringues qui puent toute la journée, une attente interminable et un estomac plombé.
Mais bon… on remet ça la semaine prochaine ?