Oublie le Big Mac, ici c’est le Big Beñat qui régale. Un burger de compet’ né dans les années 90, quand McDo a débarqué à Bayonne et que certains Basques ont dit “non mais oh, on va pas se laisser rouler dans la farine (industrielle)”. Aujourd’hui, c’est Antoine Gillet, ex-salaisonnier reconverti en gourou du sandwich militant, qui porte fièrement la flamme du burger basque. Il a plaqué son taf pour défendre ce mastodonte de la bouffe artisanale, avec une idée simple : mettre les papilles au service des producteurs locaux.
Car le Big Beñat, c’est pas juste du gras entre deux pains. C’est un casting cinq étoiles du terroir : jambon affiné made in coopé basque, pain brioché avec croix basque tatouée, fromage de brebis qui sent bon la transhumance, et légumes de l’Orangerie. Pas de sauce chelou ni d’additifs à rallonge, ici on cause goût, terroir et solidarité. Antoine balance direct : « C’est pas mon sandwich, c’est celui des producteurs. Moi, j’suis juste le conteur de leur savoir-faire. » Un griot du gras, en somme.
Et comme un Beñat ne vient jamais seul, deux petits frères sont venus agrandir la famille : le Maïder, en mode poulette d’Aldabia bien élevée, et le Peyo, au thon de Saint-Jean-de-Luz. Avec ça, Antoine veut faire briller les métiers de bouche qu’on oublie souvent quand on croque dans un truc sans se poser de questions. Moralité : avec le Big Beñat, t’as de la bouffe qui a du cœur, de l’histoire… et du goût qui tabasse.
Discover more from baskroom.fr
Subscribe to get the latest posts sent to your email.