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Lauak met les bouts… vers Bangalore : un rachat qui fait turbiner les esprits

Ça a soufflé fort dans les couloirs de l’usine Lauak ce mercredi 11 juin. Les salariés ont appris que la boîte familiale d’Hasparren, pilier de l’aéronautique basque depuis 50 piges, passe la moitié plus une sous pavillon indien. Eh oui, les Charritton ont dit “namasté” à Wipro, un mastodonte technologique basé à Bangalore. Résultat des courses : 51 % du capital embarqué pour l’Inde, mais sans escale ni turbulence sur l’emploi, promis-juré-craché par la direction.

Le boss Mikel Charritton, la voix calme mais les moteurs pleins gaz, assume ce virage pour assurer la longévité de la boîte. À l’heure où l’aéronautique se tire la bourre aux quatre coins du globe, fallait bien lever un peu le nez du guidon et viser l’international en mode fusée. Et puis, après un demi-siècle dans le cockpit, le clan Charritton passe les commandes, mais garde encore un pied dans le cockpit. Les 500 salariés du Pays Basque peuvent souffler, les boulots restent arrimés au tarmac d’Hasparren et Ayherre.

Lauak, c’est pas juste des boulons et du titane. C’est aussi une sacrée rampe de lancement pour les jeunes, avec sa toute fraîche Lauak Eskola qui forme déjà les mécanos de demain. Et vu que Wipro et Lauak s’étaient déjà dit bonjour en 2020 avec l’ouverture d’un site commun à Bangalore, cette vente, c’est un peu comme un mariage arrangé : pas vraiment une surprise, mais ça change la donne. Reste à voir si ce nouveau duo Indo-Basque va faire des étincelles ou rester en pilotage automatique.

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