Les amis, l’été touche à sa fin et il semble que notre célèbre Côte basque ait décidé de nous offrir un petit cadeau surprise avant la rentrée. Mais oubliez le sable fin, les vagues parfaites et les couchers de soleil romantiques, car cette année, la star des plages s’appelle Ostréopsis. Eh oui, cette microalgue toxique est de retour pour nous rappeler que, même en vacances, personne n’est à l’abri d’un bon coup de nature… toxique
Si vous pensiez que 2024 allait être une année sans (mauvaise) surprise, ben c’est perdu. Depuis quelques jours, Ostréopsis prolifère joyeusement dans nos eaux, transformant la baignade en une sorte de roulette russe aquatique. Des prélèvements récents montrent des taux alarmants à Bidart, Guéthary, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. On ne sait pas encore si cette algue a un agenda caché, mais une chose est sûre : elle fait des vagues… et pas dans le bon sens du terme.
Si les experts du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) sont inquiets, c’est parce que cette algue invisible, qui pourrait être l’ennemi public numéro un de vos prochaines vacances, libère des toxines capables de transformer une journée à la plage en une expérience aussi agréable qu’une réunion de copropriétaires. Toux, maux de tête, yeux qui piquent… Non, ce n’est pas un nouveau variant du COVID, mais bien les symptômes d’une intoxication à Ostréopsis. Pas de quoi paniquer, nous disent les autorités. Mais un conseil : n’éternuez pas trop fort, on pourrait vous confondre avec un cas suspect.
Les nouvelles stars de la carte des spots toxiques
Selon les prélèvements réalisés le 19 août, plusieurs plages, dont Parlementia à Bidart/Guéthary, le Vieux Port à Biarritz, et Erromardie à Saint-Jean-de-Luz, affichent des taux d’Ostréopsis qui feraient pâlir de jalousie un chef d’orchestre de distanciation sociale. Et comme si cela ne suffisait pas, le 22 août, c’est la plage de Cenitz à Guéthary qui entre dans la danse toxique. Désormais, l’agglomération Pays Basque a élevé la vigilance au niveau 4, soit le niveau maximum. Traduction : il serait peut-être temps de troquer votre crème solaire contre un masque à gaz (édition plage, bien sûr). L’étape suivante, vous la connaissez, les lobbys pharmaceutiques vont nous confectionner un bon vieux vaccin inefficace.
Souvenez-vous, en 2021, Ostréopsis avait déjà semé la pagaille, provoquant la fermeture de plusieurs plages et laissant les vacanciers avec un goût amer. L’agglomération, en partenariat avec l’ARS et l’Ifremer, cherche donc depuis à mieux comprendre ce phénomène. Mais, apparemment, Ostréopsis est une coriace. Malgré les études, les réunions de crise et les PowerPoints alarmistes, aucun cadre réglementaire n’a encore été mis en place pour contraindre les municipalités à fermer les plages. Eh oui, la baignade reste ouverte, parce que pourquoi pas, après tout ?

Symptômes bénins, mais ambiance masquée
Alors, que faire si vous croisez cette algue invisible mais redoutable ? En cas de symptômes (toux, maux de tête, nez qui coule…), pas de panique, mais plutôt un bon rinçage post-baignade et, si possible, une douche complète. Parce que rien ne vaut une petite détox à la maison après avoir nagé dans une soupe toxique, n’est-ce pas ? Les personnes fragiles, quant à elles, devraient sans doute privilégier Netflix plutôt que les plages basques pour éviter de finir leur été en mode grippe.
Et si, malgré tout, vous ressentez les effets d’Ostréopsis, pas besoin d’appeler le 15 pour déclencher une nouvelle panique sanitaire. L’ARS recommande plutôt de prendre rendez-vous avec un médecin. Le Centre Hospitalier de la Côte Basque met d’ailleurs en place des consultations dédiées, histoire de ne pas saturer les urgences avec vos démangeaisons de vacanciers.
L’été basque ne manque pas de piquant
Les maîtres-nageurs sauveteurs de la Côte basque sont en première ligne pour gérer cette situation. Si vous commencez à tousser sur votre serviette, ils sauront vous rediriger vers la sortie ou vous fournir les bonnes infos pour éviter de contaminer votre groupe de bronzage. On ne badine pas avec Ostréopsis ! Et si vous avez du mal à suivre les consignes en temps réel, l’application Kalilo est mise à jour régulièrement pour vous tenir informé des plages à éviter et des conseils à suivre. Si vous êtes un fervent lecteur de notre canard, vous devez connaître cette application, on en a fait un article diantre !
Donc, Ostréopsis nous rappelle une chose : l’été sur la Côte basque est toujours plein de surprises, même si celles-ci sont invisibles à l’œil nu. Alors, profitez de la plage, mais restez vigilants. Car à l’heure où nous pensions que les pires menaces étaient derrière nous, il se pourrait bien qu’une microalgue vienne s’inviter dans nos prochains cauchemars collectifs. À moins que, d’ici là, on nous propose un vaccin miracle…
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