Ça sent un peu la Nif-Nif quand la Mode Joue à Cache-Cache avec le Tribunal… Ces dernières années les enseignes de fripes Kyabillent majoritairement les femmes disparaissent une à une
La mode peut être tantôt éclatante, tantôt en détresse, mais toujours pleine de surprises. Cette fois, c’est notre chère enseigne de prêt-à-porter féminine, Pimkie, qui nous réserve une nouvelle un tantinet dramatique, voire rocambolesque. Ce mardi 28 mai, le Tribunal de commerce de Lille a officiellement placé Pimkie en procédure de sauvegarde. “Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?” semble être la devise du secteur en ce moment.
Des mesures proactives ou procrastinatives ?
Le président de Pimkie, Salih Halassi, tente de nous rassurer en cachant la poussière sous le tapis et en espérant que personne ne soulève les coins. Pendant cette période de sauvegarde, Pimkie promet de continuer à opérer normalement. Enfin, aussi normalement que possible quand on essaye de jongler avec les loyers, la logistique et une facture d’énergie qui ferait pâlir un Viking.
Du côté des syndicats, c’est un peu moins la fête. Emmanuelle Merzeaud, déléguée syndicale CGT, voit dans cette procédure le coup de la dernière chance. En février 2023, Pimkie a été reprise par un consortium de super-héros du textile : Lee Cooper France, Kindy et Ibisler Tekstil. Malheureusement, depuis, la bande n’a pas vraiment brillé par ses investissements. On a plutôt eu droit à des économies à la hache, des fermetures de magasins en cascade, et un climat social qui frôle le niveau de confiance d’un rendez-vous chez le dentiste.
Deux plans de sauvegarde de l’emploi plus tard…
Pimkie a déjà avalé deux plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui fermeront une centaine de magasins et feront disparaître près de 500 emplois d’ici la fin de l’année. En gros, l’enseigne ne comptera bientôt plus qu’environ 200 magasins et 850 à 900 salariés. Frédérique Dupont, secrétaire CFE-CGC du CSE de Pimkie, tente de nous résumer tout ça sans éclater en sanglots.
Depuis que Camaïeu a tiré sa révérence en 2022, le secteur du prêt-à-porter en France ressemble à un marathon de désespoir. Naf Naf, autre enseigne dans le pétrin, est actuellement en redressement judiciaire avec trois offres de reprise en lice, histoire de pimenter un peu plus cette saga du textile.
Alors, chers lecteurs, enfilez vos plus beaux habits de patience et espérons que Pimkie, tel un phénix fashion, renaîtra de ses cendres procédurales. En attendant, restez élégants et gardez le sourire !