Parmi les chercheurs universitaires du monde entier, sachez quand même qu’ils ne passent pas leur temps à réinventer la roue ou à observer des souris courir dans des labyrinthes ! La preuve en est avec ce qui va suivre puisque cette fois, ils se sont penchés sur une question existentielle qui nous concerne tous : comment repérer un parfait connard avant qu’il ne ruine notre journée (ou pire, notre vie) ?
Ça y est, c’est fait ! Des scientifiques de l’université de Georgia ont mis leur blouse blanche, enfilé leurs lunettes rondes et sorti leurs stylos quatre couleurs pour établir le profil type du connard. Ben oui, autant bien commencer cette nouvelle année avec une épine de moins dans le pied…
La science au service du radar anti-relous
Rejoignons notre parterre de chercheurs, armés de tableaux Excel et de machines à café, demandant à 400 personnes de décrire le plus gros connard qu’elles aient croisé dans leur vie. Le genre d’exercice qui, on en est sûr, a dû provoquer quelques crises de nerfs et peut-être même des lancers de stylos à bille.
Résultat ? Trois traits de caractère majeurs sont ressortis de cette enquête — un tiercé gagnant pour repérer le pire des casse-pieds. Sortez vos carnets de notes, ça pourrait vous être utile lors de votre prochain dîner de famille ou « date » Tinder.
- Le manipulateur XXL : maître dans l’art de l’arnaque émotionnelle
Premier signe avant-coureur : le connard est un as de la manipulation. Il sait embobiner comme personne. Capable de vous vendre une voiture sans roues ou de vous convaincre qu’il a oublié son portefeuille au resto pour la sixième fois, il excelle dans l’art de la pirouette émotionnelle.
Sa technique ? Changer de masque selon l’interlocuteur. Face à vous, il sera charmeur comme un vendeur de tapis, mais dans votre dos, il sera prêt à vous tisser une belle toile d’araignée. Et quand il se fait prendre la main dans le sac ? Pas de panique, il a toujours une excuse en béton armé.
En résumé, si votre pote vous demande souvent “Tu peux me dépanner ?” et ne vous rembourse jamais, méfiez-vous. Vous êtes peut-être face à un spécimen certifié.
- Le roi de l’irresponsabilité : toujours prêt à tout envoyer valser
Deuxième ingrédient dans la marmite du parfait connard : l’irresponsabilité. Non content de fuir ses devoirs plus vite qu’un chat devant un aspirateur, il prend un malin plaisir à semer la pagaille partout où il passe.
Vous l’avez sûrement déjà croisé : celui qui oublie systématiquement de faire sa part de ménage en coloc, qui oublie les anniversaires (mais jamais son propre gâteau) ou qui prend des décisions absurdes sans en assumer les conséquences.
Pire encore, certains ressentent un plaisir sournois à mettre les autres dans l’embarras. Vous savez, celui qui trouve hilarant de vous raconter une blague gênante en plein repas de famille ? Eh bien, félicitations, vous avez démasqué un spécimen.
- L’agressif impulsif : prêt à exploser à tout moment
Troisième et dernier ingrédient (et pas des moindres) : l’agressivité combinée à l’impulsivité. Le parfait connard a la mèche courte, et gare à celui qui ose incendier l’allumette !
Un retard de cinq minutes ? Explosion. Un avis contraire sur un sujet sans importance ? Boum ! Hausser le ton ou taper du poing sur la table devient sa gymnastique favorite. Certains vont même jusqu’à cultiver cet art du coup de gueule, se prenant pour des gladiateurs modernes dans l’arène de la vie quotidienne.
Pro-tip : si vous reconnaissez un proche dans cette description, il est peut-être temps de réviser votre liste de contacts. En gros, change d’ami…
“Fuis-moi je te suis” : quand les connards nous attirent malgré tout
Ce qui est fascinant, c’est que ces énergumènes savent, malgré tout, se rendre attachants au début. Un sourire charmeur, une phrase bien placée et hop, vous voilà pris au piège comme une mouche dans un pot de miel.
Pourquoi ? Parce qu’ils exploitent nos failles. On veut voir le meilleur chez les gens. Mais il faut parfois écouter son instinct. Si une petite voix intérieure vous souffle “Attention, drapeau rouge !”, il vaut mieux lever les voiles avant de finir avec un goujat tatoué dans votre carnet d’adresses.
Une espèce en voie de prolifération ?
Selon l’étude, ces traits de caractère ne sont pas rares. Au contraire, les manipulateurs irresponsables et colériques se baladent partout, des bureaux open space aux réunions de copropriété. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’en les identifiant plus vite, on peut éviter de tomber dans leurs pièges.
Alors, si votre prochain date vous rappelle étrangement les résultats de cette étude, courrez dans l’autre sens. Et si votre boss coche toutes les cases… eh bien, bon courage pour la prochaine réunion.
Tout ça pour dire que grâce à la science, nous voilà mieux armés pour repérer ces fauteurs de troubles. Mais soyons honnêtes : si ces spécimens sont agaçants, ils font aussi de sacrés sujets de conversation et pour nous d’article. Gardez donc l’œil ouvert et entourez-vous plutôt de personnes bienveillantes et équilibrées — ou, à défaut, de ceux qui vous offrent des cafés sans demander de remboursement. Et si jamais vous sentez qu’un “parfait connard” tente de s’infiltrer dans votre cercle, souvenez-vous de cette règle d’or : mieux vaut être seul que mal accompagné.