Ils se font sacrément chier à la Nasa ! Et en plus ils sont payés pour ça…Vénus n’a qu’à bien se tenir, car la planète va bientôt se trémousser au rythme de Missy Elliott ! La NASA, jamais en manque d’idées géniales et un brin déjantées, a décidé de marquer l’histoire musicale interstellaire. Après avoir déjà envoyé des musiques classiques et du pop rock dans l’espace, voilà que l’agence spatiale étasunienne fait vibrer les étoiles avec du hip-hop. Et pas n’importe lequel ! Le morceau choisi est l’iconique “The Rain (Supa Dupa Fly)” de la rappeuse légendaire Missy Elliott
Le 15 juillet, la NASA a révélé son coup de génie : envoyer une chanson de hip-hop sur Vénus. Parce que pourquoi pas ? Exit Beethoven et les Beatles, place au flow et aux beats endiablés ! Pauvres vénusiens… La chanson a été envoyée via le Deep Space Network, ce super réseau spatial installé en Californie. À 10h05 (heure locale) le 12 juillet, les ondes sonores ont parcouru 254 millions de kilomètres en un clin d’œil cosmique (14 minutes à la vitesse de la lumière) pour atteindre l’Étoile du Berger.
La NASA va nous griller dans cette galaxie
Brittany Brown, directrice de la division numérique et technologique du bureau des communications du siège de la NASA à Washington, explique cette initiative funky : “L’exploration spatiale et l’art de Missy Elliott ont tous deux pour objectif de repousser les limites”. Les limites de quoi ? A vous de mettre le mot de votre choix. Qui aurait cru que la science spatiale et le hip-hop feraient si bon ménage ? Missy Elliott, connue pour ses clips futuristes et ses thèmes galactiques, était le choix parfait pour cette mission.
Missy Elliott elle-même est aux anges. “Je n’arrive toujours pas à croire que je quitte ce monde avec la NASA via le Deep Space Network alors que « The Rain » (Supa Dupa Fly) devient la première chanson hip-hop à être transmise dans l’espace !”, s’émerveille-t-elle. Pourquoi Vénus ? Parce que cette planète représente pour elle la force, la beauté et l’autonomisation. En somme, Vénus est la Beyoncé du système solaire. Son opinion n’engage qu’elle, et ses propos sont difficilement compréhensibles pour quelqu’un qui ne sniffe que du Vicks Vaporub.
Nous, on a Arielle Dombasle s’ils veulent
Si vous pensiez que les extraterrestres étaient toujours plongés dans l’écoute de Mozart, détrompez-vous ! À ce rythme, les petits hommes verts risquent de troquer leur valse pour quelques pas de breakdance. Une prochaine collab’ entre la NASA et d’autres artistes hip-hop est peut-être en préparation. Qui sait, peut-être qu’un jour, on assistera à un battle de rap intergalactique. La France peut vous proposer la femme du philosophe milliardaire… Arielle, elle est déjà équipée au niveau vestimentaire et elle est aussi « Oxo la Terre ». Elle ferait une bonne candidate !
Cette initiative prouve que la musique est véritablement un langage universel, même quand il s’agit de communiquer avec des planètes à des millions de kilomètres de là. Cela prouve aussi que même lorsqu’il n’y a plus de caillasse, on en trouve encore pour financer des projets à la con. Le morceau de Missy Elliott a certes marqué l’histoire de la musique terrestre, mais est-ce que le balancer aux Vénusiens sert vraiment à quelque chose ?
En attendant, on peut se réjouir de savoir que, quelque part dans l’immensité de l’espace, une planète danse au rythme de “The Rain (Supa Dupa Fly)”. Après, il y a pire, bien plus près, sur Terre, à Paris, puisqu’on va bien ouvrir les Jeux Olympiques avec du Aya Nakamura, sauf que les auditeurs ne comprendront rien.