La guerre en Ukraine… est un fléau qui, visiblement, pilote notre destin économique et social comme un dictateur ivre.
Avant, quand ça allait mal, on accusait les grèves, les taxes ou les politiques.
Mais ça, c’était avant.
Maintenant, peu importe le problème, la réponse est déjà prête :
- Inflation galopante ? “C’est la guerre en Ukraine.”
- Pénurie de moutarde ? “C’est la guerre en Ukraine.”
- Facture d’électricité qui triple ? “Bah… c’est la guerre en Ukraine.”
Et bien sûr, toute contestation devient un manque de compassion.
- “Tu te plains pour 15 centimes de plus sur ton litre d’essence ? Pense aux Ukrainiens qui n’ont plus d’essence du tout !”
- “Ah, tu trouves que ton plein coûte un SMIC ? Et en Ukraine, hein ?”
- “Tu râles parce qu’il n’y a plus de pâtes au supermarché ? T’es égoïste, mon vieux.”
Un bouc émissaire universel
- Ta boîte ferme ? C’est la guerre en Ukraine.
- Le train est en retard ? La guerre en Ukraine.
- T’as mal aux dents ? Encore elle.
Bientôt, on va nous expliquer que la pluie, les embouteillages et la disparition des cabines téléphoniques, c’est aussi Poutine.
Une passion pour faire payer les pauvres
Bien sûr, les grandes entreprises n’oublient pas de participer à l’effort de guerre.
- L’essence augmente ? “C’est la guerre en Ukraine.”
- Mais quand le baril redescend… ? “Chut, pas un mot.”
- L’électricité explose ? “Oh, bah t’sais, avec l’Ukraine…”
- Mais EDF fait des milliards de bénéfices ? “Regarde pas ça, regarde plutôt l’Ukraine.”
Bref, la guerre sert surtout à justifier que tout augmente… sauf nos salaires.
Le Verdict ?
Un jour, la guerre en Ukraine s’arrêtera.
Et on trouvera une autre excuse pour nous faire avaler la pilule.
Mais en attendant, ferme-la et paye.
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