La connerie du gouvernement français n’a pas de limite

On croyait avoir atteint les limites du ridicule, mais manifestement, le gouvernement français en a encore sous le pied parce qu’il vient encore de sortir un missile… pas nucléaire, hein, mais bien rhétorique. Et pas n’importe lequel : du calibre XXL, blindé de mauvaise foi, emballé dans du papier cadeau qu’on appelle « sanctions ». Le dernier à avoir appuyé sur le bouton, c’est Jean-Noël Barrot, notre ministre des Affaires étrangères, qui balance qu’il faut frapper la Russie encore plus fort parce que, attention les amis, Moscou voudrait « rétablir son empire colonial ». Rien que ça.

Eh ben… fallait oser. Quand un gouvernement qui s’est fait la spécialité d’aller mettre son nez, ses bottes et parfois ses bombes dans les affaires des autres, vient donner des leçons de colonialisme… On est pile dans le sketch de l’hôpital qui se fout de la charité. Paris colonisateur hier, moralisateur aujourd’hui. Faut croire que la mémoire sélective, c’est devenu matière obligatoire à l’ENA.

Barrot, VRP de la sanction à répétition

Notre Jean-Noël national, il en est déjà à son 16ᵉ train de sanctions. Une vraie loco-censure, qui crache des wagons entiers de mesures comme si on faisait rouler la ligne Moscou-Berlin-Bruxelles avec du diesel moraliste.

Le voilà qui propose un tarif spécial « 500 % de droits de douane sur le pétrole russe », histoire de montrer qu’en matière de racket, la mafia n’a rien inventé. Et si jamais un pays voisin ose encore acheter un bidon d’huile made in Kremlin, paf, sanction aussi. Autrement dit : « Si tu veux encore manger du bortsch, tu raques ».

Mais la cerise sur la vodka, c’est ce baratin sur « l’empire colonial russe ». On croirait presque entendre BHL en after-ski à Courchevel. La Russie coloniale ? Et la France qui garde des DOM-TOM à gogo, qui intervient au Mali, au Niger, au Liban, en Syrie et ailleurs ? Non mais là c’est carrément Coluche qui ressuscite pour nous faire un sketch : « Dis, Jean-Noël, c’est quoi la différence entre Moscou et Paris ? » Réponse : « Bah, c’est pas la vodka, c’est la dose de mauvaise foi ».

Macron, chef de fanfare de la propagande

Et notre Jupiter, Emmanuel, il arrive derrière avec son clairon : « Les sanctions seront maintenues aussi longtemps que nécessaire », « On n’aura aucune faiblesse », « La Russie doit plier ». Même rengaine, même ton martial. Un disque rayé.

Le pire ? Il annonce ça main dans la main avec les Américains, comme un petit page qui suit son seigneur. Ça fait presque pitié. On dirait un duo ringard de karaoké, genre Macron-Biden chantant « Sanctions forever » sur l’air de Tina Turner.

Et tout ça alors qu’à la maison, on a l’inflation, l’énergie qui coûte un rein, et les Français qui tirent la langue. Mais non, priorité au cirque diplomatique : frapper Moscou, raconter que Poutine veut replanter son drapeau partout, et surtout faire croire qu’on est les défenseurs du « monde libre ».

Sauf qu’à force, le monde rigole. Parce que de la crédibilité, on en a plus. C’est devenu comme les stocks stratégiques de masques en 2020 : envolés.

La guerre des pipeaux

Soyons clairs : la Russie n’est pas un ange. Mais venir nous raconter qu’elle prépare un empire colonial façon Napoléon, c’est prendre les gens pour des jambons. C’est de la propagande de comptoir, même pas digne d’une soirée beuverie au café de la Poste.

Le problème, c’est que notre gouvernement martèle des slogans comme des grenades vides : ça fait du bruit, ça enfume, mais ça touche rien de concret. Résultat ? Plus ils parlent, moins ils sont crus. La France de Macron ressemble à un vieux général qui aligne des bataillons imaginaires, alors que ses troupes sont en slip.

On sanctionne, on menace, on aboie… mais derrière, ça sert surtout à faire croire qu’on est encore une grande puissance. Spoiler : à l’international, on nous regarde comme un petit chien qui jappe derrière la barrière.

Les champions du bidon

Barrot balance des énormités, Macron répète le couplet made in OTAN, et nous, pauvres clampins, on paie la facture au supermarché et sur nos factures EDF. Et tout ça au nom de quoi ? D’une croisade diplomatique qui ne trompe plus personne.

La vérité, c’est que plus la propagande grossit, plus le gouvernement se ridiculise. Un peu comme un mauvais joueur de poker qui blinde à chaque tour alors qu’il n’a qu’une paire de 2 en main.

Bref, la France officielle joue les gros bras, mais à force de sortir des bobards sur « l’empire colonial russe », elle finit par passer pour ce qu’elle est devenue : une république du pipeau, où la connerie n’a vraiment aucune limite.


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