Paris, 7 avril 2025 – Les places financières mondiales ont bu la tasse ce lundi, emportées par une vague de panique suite aux nouvelles salves tarifaires dégainées par le shérif de la Maison-Blanche, Donald Trump. À l’ouverture, la Bourse de Paris a trébuché de 6,19%, entraînant dans sa chute ses homologues européennes et asiatiques
9h du mat’, l’ambiance est déjà à l’enterrement. La Bourse de Paris ouvre, regarde le vide… et saute dedans. Moins 6,19 % dès le démarrage, le CAC fait un plongeon digne de Greg Louganis, sans maillot et sans mousse au fond de la piscine.
Francfort ? Panique à la Deutsche. Moins 7,86 %, avec un petit tour par le -10 % histoire de dire coucou au néant. Londres ? Moins 5,83 %, le Brexit leur manque presque. Milan ? Un petit -2,32 %, parce que même quand tout s’écroule, l’Italie reste nonchalante. La Suisse ? Moins 6,82 %. Ils avaient planqué leur or dans les montagnes, mais là, même les yétis vendent leurs actions.
Asie : même topo, version sushi glacé
Pendant ce temps-là, à l’Est, les marchés font aussi la danse du ventre… mais la version où tu tombes sur une table en verre.
Tokyo : moins 8 %, et le Nikkei repart en mode Fukushima. Séoul ? -5,6 %, la K-pop tremble. Hong Kong ? -13 %, les traders sont descendus plus bas que la mer de Chine. Et Bombay ? Un modeste -3 %, mais l’intention y était.
L’or noir ? Noir c’est noir, y a plus d’espoir. Le baril de WTI passe sous les 60 $, une première depuis 2021, époque où on portait encore le masque et où le PQ valait plus que le Bitcoin. Dimanche soir, il valait 59,94 $. Même le pétrole fait grève.
Mais pourquoi ce grand n’importe-quoi mondial ? Spoiler : Donald Trump, le renard fluo a encore frappé. Avec son petit sourire de vendeur de voitures d’occasion et sa passion pour le protectionnisme façon bulldozer, le Don a lancé une guerre commerciale. Une vraie, avec des droits de douane qui piquent plus qu’une déclaration d’impôt en retard.
« J’vais taxer tout l’monde, même la Lune ! » aurait-il déclaré (source : notre imagination débordante), pendant que les marchés faisaient une syncope collective.
50 pays sonnent à la porte de la Maison Blanche
Malgré le chaos, le président ricane depuis son bureau doré : « Plus de 50 pays veulent négocier avec moi », dit-il, en posant ses pieds sur la Constitution. Traduction ? La planète entière l’appelle pour tenter d’annuler les frais de port.
Mais le gars reste inflexible. Un vrai trader de casino, qui joue à la roulette avec l’économie mondiale. Un joueur de poker… Et le pire ? Il fait tout ça le week-end, le seul moment où les marchés peuvent même pas se défendre.

C’est la grande braderie de printemps avant l’heure. Les investisseurs vendent à tour de bras : actions, obligations, ETF, souvenirs de mariage, enfants… tout doit disparaître.
À ce rythme, même le bitcoin va finir en solde chez Lidl, à côté des moules sous vide. La peur d’un krach plane comme une mouette bourrée au-dessus d’un bateau ivre. Rappelons qu’un krach, c’est quand les marchés tombent tellement fort qu’on entend le bruit jusque dans la Creuse.
Petit rappel : c’est quoi un krach ? (et pourquoi vous devriez flipper)
C’est pas une chute, c’est une boucherie. Une descente générale de plus de 20 %, en quelques jours. Et dans le sillage, comme dans une comédie de Molière version post-apo : récession, faillites, chômage, ruine, appauvrissement, et votre cousin Jean-Mi qui reparle de son projet de monter une crêperie à Bali.
En 1987, le Dow Jones s’était déjà planté de 22 % en une seule journée. Depuis, on a mis en place des coupe-circuits, ces petits outils magiques censés stopper les marchés en chute libre. Mais si la maison prend feu à tous les étages, le coupe-circuit, c’est un peu un extincteur dans un volcan.
Wall Street va-t-elle exploser à 15h30 ?
C’est le rendez-vous de la dernière chance. Les Bourses américaines ouvrent à 15h30, et là… soit elles rebondissent comme un trampoline géant, soit elles tombent comme un flan trop cuit. Tout dépend si Donald décide de retirer son doigt de la prise.
Et si les marchés US tombent, alors là c’est pas une vague, c’est un tsunami. Un lundi noir niveau charbon, qui pourrait bien se prolonger en semaine rouge, mois gris, et retraite en miettes.
En résumé ? C’est pas le moment d’investir dans les tulipes, les NFT ou les sandwichs en bourse. On serre les fesses, on ferme les portefeuilles, et on prie pour que le Donald se calme.
En attendant, si vous avez des lingots, cachez-les. Si vous avez des cryptos, pleurez-les. Et si vous avez juste votre Livret A… ben gardez-le précieusement, parce qu’en ce moment, c’est presque un produit de luxe.
Et pour la suite ? Tout va dépendre de ce que feront les grandes puissances : Pékin, Bruxelles, Washington. Est-ce qu’on aura une accalmie ? Un traité de paix commerciale ? Un tweet d’excuse de Donald avec un gif de chat ? Peu probable.
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