T’as jamais eu envie de refaire le monde avec tes potes à l’apéro ? Ben voilà, le Conseil de développement du Pays Basque te tend la perche – ou plutôt la grelinette – pour passer à l’action. Avec Iparralde 2040, on n’est pas dans de la science-fiction avec des voitures volantes à Bayonne, mais dans du concret, du réfléchi, du participatif, bref… du sérieux sans se prendre au sérieux. Parce qu’ici, on pense pas le futur tout seul dans son coin, mais à plusieurs, avec des idées plein les espadrilles et du bon sens en bandoulière. Le projet est clair comme de l’eau de la Nive : imaginer ensemble ce que sera le Pays Basque dans 15 piges, en mode collectif, citoyen, et carrément futé
Le Conseil de développement du Pays Basque – alias le CDPB pour les intimes – c’est un peu le bigarré de la démocratie participative. Créée en 1994 (déjà trente berges au compteur !), l’asso regroupe aujourd’hui 419 membres : des citoyens, des assos, des structures, des syndicalistes qui causent agriculture, jeunesse, économie, culture, environnement, habitat, et même… relations transfrontalières. Si si, on cause aussi avec les voisins d’en face (du côté de Donostia, tu vois le genre).
Et c’est pas juste pour faire joli sur le papier. Non. Le CDPB, c’est du sérieux. Une vraie plaque tournante d’idées, consultée par les élu·es du coin pour éviter de pondre des politiques publiques à côté de la plaque. Et puis, comme on dit ici : “quand y’a du monde autour de la table, c’est plus difficile de faire n’importe quoi”.
Prospective citoyenne : une boule de cristal partagée
Iparralde 2040, c’est pas juste un énième rapport de 200 pages que personne ne lit. Non. C’est une démarche vivante, un joyeux barnum de réflexions, d’ateliers, de débats et de jeux (si, si, y’a même un jeu coopératif pour te projeter dans le futur tout en rigolant).
Entre 2024 et 2026, le Conseil te propose de sortir du canapé et de venir imaginer le Pays Basque de demain. Et on te parle pas d’un futur aseptisé à la sauce technocrate. On parle de vrai futur avec des questions qui piquent :
– Comment on fait pour bouffer local sans vendre un rein au marché bio ?
– Comment on assure la solidarité quand les jeunes se barrent à Bordeaux et que papy s’ennuie au fronton ?
– Est-ce qu’on peut encore danser à la fête du village tout en respectant la planète ?
– Et c’est quand qu’on donne plus de place à la jeunesse, aux minorités, et à ceux qu’on entend jamais ?
Des ateliers pour se creuser la cafetière
Depuis l’été 2024, la deuxième phase de la démarche bat son plein. Des rencontres sont organisées aux quatre coins du Pays Basque nord : de Bidart à Saint-Palais, de Mauléon à Hendaye. Les membres du CDPB sortent de leurs bureaux pour aller à la rencontre des gens. Et pas juste les gens qui causent bien dans les réunions. Non non. Des gens de tous les jours : des gamins, des retraité·es, des jeunes mamans, des agriculteurs, des saisonniers, des gens qui bossent, qui galèrent, qui créent, qui râlent… et surtout, qui vivent ici.
On organise des temps d’écoute dans les villages, on s’incruste dans les événements associatifs, on lance des débats à la volée dans les quartiers. Bref, on va vers, comme on dit chez les pros de la participation. Pas besoin de diplôme ou de discours chiadé. Juste de l’envie et un peu de bonne volonté.
Puis y’a le fameux jeu coopératif Iparralde 2040 ! Un genre de Cluedo basco-citoyen, sans meurtre mais avec beaucoup de cogitations. Le principe ? Tu joues en équipe, tu débats sur des scénarios d’avenir (plus ou moins farfelus mais toujours pertinents), tu partages tes rêves et tes craintes, et à la fin, t’as pas gagné un mug mais t’as fait avancer la réflexion collective. Pas mal, non ?
Une démarche qui change la donne
Ce qui rend Iparralde 2040 unique, c’est que c’est pas une boîte de consultants parisiens qui pilote le bouzin, mais une asso bien de chez nous, enracinée, patiente, tenace comme l’odeur d’un colombin de mouton Manex à tête rousse. Et surtout : indépendante. Elle bosse main dans la main avec la CAPB (Communauté d’agglo) et la Région Nouvelle-Aquitaine, mais elle garde sa liberté de ton et de parole. Elle fait pas dans la langue de bois, mais dans le bois de chêne massif, celui qui tient des siècles.
Et puis, tout ce que tu racontes, toutes les idées que tu balances, ça servira concrètement. En 2025, tout sera recoupé, synthétisé, digéré, et remis aux institutions du coin pour qu’elles s’en inspirent dans leurs plans et projets. Pas pour caler une armoire bancale, hein, mais pour façonner un avenir à la sauce Iparralde.
Tu veux qu’en 2040 ton gamin ait encore des vaches dans les champs, du boulot à moins de 30 bornes de chez lui, des services publics dignes de ce nom et une planète qui pète pas les plombs ? Tu veux qu’on arrête de faire comme si tout allait bien quand tout part en sucette ? Tu veux juste faire entendre ta voix dans un espace où on t’écoute vraiment ?
Alors viens. Participe. Joue. Rêve. Propose. Râle même, si t’as besoin. Le Conseil de développement du Pays Basque est là pour ça.
Parce qu’ici, au Pays Basque, on a peut-être les pieds dans la boue, mais on garde la tête dans les étoiles. Et le cœur bien accroché au territoire.
Infos pratiques et plateforme magique :
www.iparralde2040.eus
(Ressources, événements, outils, jeu coopératif, formulaire pour organiser ton propre atelier… T’as tout pour cultiver ton futur !)
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