À Hendaye, on ne fait pas les choses à moitié. Ici, quand on fête, c’est pas juste un tour de piste, c’est un véritable marathon du lever de coude et du pas de danse. Cette année encore, le deuxième week-end d’août va faire chauffer le bitume et les mollets avec le combo gagnant : Hiri Besta le vendredi et samedi, suivi d’Euskal Besta le dimanche, histoire de terminer sur un bouquet final qui fera vibrer la plage autant que les tympans. Trois jours de musique, de bouffe et de bonne humeur, avec des bandas en roue libre et des assos locales prêtes à servir des plateaux comme si leur vie en dépendait.
Vendredi, ça démarre pépère pour les anciens avec goûter et musiques aux Halles de Gaztelu, avant de passer en mode turbo avec les courses, le défilé et l’ouverture officielle façon tapis rouge… sauf qu’ici, on remplace les paillettes par du bleu et blanc bien de chez nous. Le soir, Andoni Oilokiegi balance ses tubes, DJ Bull prend les platines, et ça danse jusqu’à user les abarcas. Samedi, les mômes prennent le pouvoir le matin, pendant que les mordus de pala et de régate se tirent la bourre l’après-midi. Puis place au grand n’importe-quoi festif : encierro ttiki pour se faire peur en toute sécurité, sardinade pour se refaire des forces, et concerts pour achever les derniers résistants.
Et le dimanche, bam, le clou du spectacle : messe, rebot, et la fameuse cavalcade qui transforme Hendaye en plateau de tournage version “Fast & Char-ious”. Les chars défilent, les bandas assurent la bande-son, et les stands de bouffe carburent à plein régime. Quand tout le monde commence à fatiguer, mutxiko, concert, feu d’artifice et bal viennent donner le coup de grâce aux plus vaillants. Bref, un scénario bien rodé, où chaque année, Hendaye prouve qu’elle sait écrire la meilleure trilogie de l’été… sans jamais en perdre le rythme.
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