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HBO Max dévoile les nouveaux sorciers de Poudlard




« C’est pas parce que t’as la capacité de parler aux serpents que t’es forcément Voldemort ». Et ce n’est pas parce que tu n’es pas Daniel Radcliffe que tu ne peux pas enfiler les lunettes rondes du sorcier à la cicatrice. C’est désormais officiel : Harry, Ron et Hermione ont été réincarnés par HBO Max. Et autant vous dire que le retour à Poudlard s’annonce aussi spectaculaire qu’un match de Quidditch sous potion dopante

Allez les gars, direction la boutique Ollivander pour acquérir votre baguette magique ! Et oui, les noms sont tombés comme des sorts maléfiques jetés par Malefoy : Dominic McLaughlin héritera du balai de Harry Potter, Arabella Stanton se glissera dans la toge d’Hermione Granger, et Alastair Stout, rouquin comme un feu de cheminée dans la salle commune des Gryffondor, incarnera Ron Weasley. Avouez, ça donne presque envie d’envoyer sa lettre à Poudlard avec un hibou en recommandé.

Alohomora les rideaux du secret

Depuis des mois, les fans piaffaient d’impatience, scrutant chaque rumeur avec plus de vigilance qu’un Horcruxe entreposé chez Bellatrix. HBO Max a finalement lancé le sortilège de révélation : ce 27 mai, dans un communiqué aussi solennel qu’un discours d’Elfe de maison, la plateforme a officialisé le casting des trois têtes d’affiche. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le Choixpeau a dû cramer quelques fusibles pour trancher parmi « des dizaines de milliers d’enfants » venus tenter leur chance. Une vraie Coupe de Feu du casting.

Et pendant ce temps-là, les fans prenaient un coup de vieux plus rapide qu’un sortilège de vieillissement : Harry, Ron et Hermione version Gen Z, ça promet des baguettes connectées en Bluetooth et des sortilèges en stories Instagram.

Mais les trois loulous ne seront pas seuls pour affronter Trolls, Mangemorts et dissertations d’histoire de la magie. L’école est pleine à craquer de nouvelles (et redoutables) figures.

Albus Dumbledore ? Il renaît sous les traits de John Lithgow, l’éminent acteur qu’on avait déjà vu manier la parole comme une baguette dans The Crown. Minerva McGonagall, elle, portera le visage sévère (et charismatique) de Janet McTeer, qu’on imagine déjà métamorphoser un élève en tabouret pour tapage nocturne.

Paapa Essiedu, acteur au charisme sombre et intense, endossera la cape noire du professeur Rogue. Un rôle maudit (et magistralement interprété par feu Alan Rickman) dont on espère qu’il préservera le dosage parfait entre sarcasme, traumatisme et élégance capillaire douteuse.

Des remplaçants de taille

Nick Frost, connu pour son humour aussi massif que son physique, reprendra le rôle de Rubeus Hagrid, le garde-chasse au cœur tendre, en espérant qu’il garde sa passion pour les bestioles improbables et les gâteaux immangeables.

Le très énigmatique professeur Quirrell ? C’est Luke Thallon qui s’y colle. On ne sait pas encore s’il parlera à l’arrière de son crâne, mais on sent qu’il va nous donner des frissons plus forts qu’un Détraqueur en plein hiver.

Paul Whitehouse, lui, aura l’insigne honneur de jouer Rusard, le concierge aigri de Poudlard. Un homme pour qui l’amour de la propreté dépasse celui de la pédagogie.

Quant aux Malefoy et aux Dursley, les annonces se font encore désirer. Probablement enfermés dans une salle secrète avec les gobelins de Gringotts pour négocier leurs contrats.

Cette nouvelle adaptation se veut fidèle aux sept romans de J.K. Rowling. Comprendre : pas de raccourcis façon cape d’invisibilité scénaristique, ni de coupes dans les intrigues secondaires (oui, Peeves, on parle de toi). Chaque saison sera dédiée à un tome, et si tout se passe bien (pas d’Avada Kedavra sur l’audience, merci), on pourrait tenir une fresque magique sur sept ans. Les spectateurs, eux, sont déjà prêts à ressortir leurs écharpes aux couleurs de leurs maisons, même les Serpentard, oui.

Et pour ceux qui se demanderaient si ça sent le réchauffé, rappelez-vous ce qu’a dit Sirius Black : « On peut trouver du bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. » Traduction moderne : parfois, un bon reboot, c’est comme un sortilège de renaissance. Tant qu’il n’est pas prononcé en latin Google Trad.

La magie survivra-t-elle à la nostalgie ?

Ce pari osé de rebooter une franchise aussi culte que Harry Potter, c’est un peu comme jouer à chat perché avec un Basilic. C’est risqué, mais potentiellement grandiose. Le public, lui, est partagé entre excitation et méfiance, comme Ron devant un plat de dragées surprise de Bertie Crochue.

Et la question qui revient comme un sortilège de rappel : les nouveaux acteurs seront-ils à la hauteur ? Seront-ils capables de créer leur propre magie, sans être écrasés par les ombres des précédents ? Comme dirait Dumbledore : « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. » Alors on croise les doigts, on agite les baguettes, et on attend de voir ce que ce trio a dans le chaudron.

Internet, cette grande salle commune sans préfets, a bien sûr réagi comme il se doit. Certains fans ont hurlé à la trahison plus fort que Nick Quasi-Sans-Tête à Halloween. D’autres ont sorti leurs meilleures capes pour célébrer cette annonce comme la réouverture du Chaudron Baveur.

Et entre deux tweets vifs comme un sortilège de Stupéfix, on sent tout de même une lueur d’espoir : celle de redécouvrir cette histoire culte avec des yeux neufs, et un soupçon de poudre de cheminette supplémentaire.

En attendant, c’est Patientum lectorum est

La série est attendue pour 2026. Cela laisse aux fans le temps de relire les romans, de réviser leurs incantations, de recoller les pages de leurs anciens tomes maltraités par les potions de l’adolescence. Ou tout simplement d’attendre, assis sur leur balai, que le premier épisode atterrisse comme une lettre à 11 ans.

Le Poudlard Express n’a pas fini de faire des tours de piste. Et pour une fois, on est plutôt contents de rater notre correspondance pour Moldus-les-Bains.

« J’suis pas fou, ma mère m’a fait tester chez un médicomage. »
Et vous ? Êtes-vous prêts à retourner à Poudlard ? La magie n’attend que votre mot de passe. Essayez « Patacitrouille ». On ne sait jamais.

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