Attention les cinéphiles, tenez-vous bien ! Du 24 janvier au 1er février, Biarritz ressort son tapis rouge pour le Fipadoc, un festival où la réalité dépasse (souvent) la fiction. Ici, on ne parle pas de blockbusters bourrés d’effets spéciaux, mais d’histoires vraies qui secouent, émeuvent et font cogiter. Préparez vos neurones, car cette 7ᵉ édition s’annonce plus croustillante qu’une frite de chez McDo !
C’est quoi, le Fipadoc ? Imaginez un grand écran où défilent des récits réels, des regards francs, des vérités sans détour. Pas besoin de lunettes 3D pour être transporté : ici, c’est l’émotion brute qui vous mettra une claque. Avec 150 films au compteur, répartis sur les plus belles scènes de Biarritz (Royal, Colisée, Gare du Midi, Casino Municipal, Bellevue…), c’est un marathon cinéphile où les bobines s’enchaînent comme des perles.
Et comme si ça ne suffisait pas, le festival décerne pas moins de 16 prix, dont certains bien originaux. Mention spéciale au Coup de cœur dans les murs, élu par les détenus de la maison d’arrêt de Bayonne. Et nouveauté 2025 : le Prix droits humains en action, soutenu par l’Assemblée européenne. Une belle manière de mettre en lumière des œuvres qui bousculent l’ordre établi.
Des Balkans aux abysses : un programme qui a du coffre
Cette année, cap sur les Balkans, un territoire riche en histoires et en cicatrices. Avec 24 films au programme, dont 16 en compétition, cette région nous dévoile ses drames, ses espoirs, et ses silences. Un exemple ? “Le Silence de la raison” de Kumjana Novakova, une plongée poétique dans les mémoires oubliées.
Mais ce n’est pas tout. En 2025, le Fipadoc célèbre aussi l’Année de la Mer. Des vagues aux abysses, l’océan est à l’honneur. Films d’exploits maritimes, de batailles écologiques ou de poésie aquatique : vous en prendrez plein les mirettes. Mention spéciale à “La Puissance des abysses”, qui oppose la magnificence des fonds marins à l’avidité humaine. Le tout sur fond de violons écolos.
Le son, star de l’écran
Côté innovation, le Fipadoc n’est pas en reste. Cette année, il ouvre grand les oreilles avec des expériences sonores à couper le souffle. France Culture, Arte Radio, la Scam et l’INA s’associent pour proposer des séances d’écoute inédites. Parmi elles, le podcast “L’Écho du Bataclan” de Jérémy Leroux, où des rescapés racontent comment la musique live s’est transformée en trauma, avant de redevenir un chemin de reconstruction.
Et pour les amateurs de high-tech, direction le Biarritz Immersive. Réalité virtuelle, films à 360°, narrations interactives : ici, on met un casque et on plonge ailleurs. Christine Camdessus, la déléguée générale du festival, résume bien : « Faut tester pour comprendre : un casque sur le crâne, et hop, on part en vadrouille ! »

Des invités au casting cinq étoiles
Les stars du Fipadoc ne foulent pas le tapis rouge, mais elles brillent par leur engagement. Parmi les invités phares :
- Izzeldin Abuelaish, médecin palestinien, dont la vie a basculé après un bombardement meurtrier. Son combat pour la paix est retracé dans “Je ne haïrai point”.
- Joana Mallwitz, cheffe d’orchestre prodige qui envoûte l’Europe avec sa baguette magique.
- Skorpion, danseur et chorégraphe, qui mêle poésie et rébellion à travers le breakdance.
- Et même le Malandain Ballet Biarritz, ambassadeur artistique de la région, qui mêle grâce et puissance.
Fipadoc : un festival, des valeurs
Sous ses airs de festival pépouze en bord de mer, le Fipadoc cache un vrai engagement. Ici, le documentaire est un contre-pouvoir, une caméra braquée sur les oubliés, les révoltés, et les silences du monde. Les organisateurs le disent sans détour : « Savoir regarder le monde tel qu’il est, sans baisser les yeux, ni sa caméra. »
En 2024, le festival a attiré plus de 32 000 spectateurs. Cette année, il vise encore plus haut avec 230 projections, des masterclasses, des rencontres et des débats. Bref, de quoi se faire une toile tout en s’ouvrant l’esprit.
Vous êtes plutôt documentaire engagé, drame émouvant ou odyssée aquatique ? Au Fipadoc, il y en a pour tous les goûts. Alors, enfilez vos sneakers, attrapez votre pass, et direction Biarritz. Promis, entre un café au Bellevue et une séance immersive, vous en ressortirez avec une tête pleine d’histoires. Et ça, ça vaut bien le coup de se bouger les méninges, non ?
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