La cuvée 2025 des fêtes de Bayonne a tiré son rideau blanc sur un bilan pas trop corsé, mais bien chargé quand même. Avec 1,1 million de festayres venus se trémousser en blanc et rouge, la mairie parle d’une légère baisse de la fréquentation — genre 2 %, pas de quoi sortir le txistu et les tambourins. Le sous-préfet s’est dit “globalement satisfait”, mais sans se la raconter non plus. Faut dire que le changement de dates pour éviter le raz-de-marée a porté ses fruits : moins de monde dans les rues, plus de place pour les coudes au comptoir. Mercredi et dimanche ont fait le plein, mais le jeudi, vendredi et samedi ont un peu fait la gueule côté affluence.
Côté bobos, les secours ont pas chômé. 1.638 personnes ramassées, souvent pour avoir un peu trop levé le coude… et chuté sur la face. C’est 30 % de plus que l’an dernier, mais rien de bien cassé à part des ego et quelques paires de lunettes. Les mineurs bourrés ont aussi mis leur grain de sel, avec 10 % des prises en charge. La mairie a sorti le chéquier : 1,9 million d’euros pour sécuriser tout ce beau monde, et 177 000 euros pour éviter que les ruelles sentent la pisse au petit matin. Bref, les services ont sorti la grosse artillerie pour que tout roule, sans que ça parte en vrille.
Et justement, niveau grosses embrouilles, c’est plutôt calme plat : aucun fait criminel, aucun viol signalé (une première depuis six piges !), deux mains baladeuses en garde à vue et quelques types un peu violents avec les pickpockets. Deux affaires de piqûres suspectes sont aussi en cours, mais sans preuve. Et pour l’histoire du cri entendu depuis le pont Saint-Frédéric, nada, peau de zob : aucun corps, aucun disparu, juste deux témoins flippés et un Adour bien mystérieux. Allez, à l’année prochaine… mais pas fin juillet, hein, parole de maire !
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