Pas là pour tricoter des bonnets ou vendre des gâteaux à la kermesse : ce samedi 10 mai à 18h, les meufs de la Marche mondiale des femmes vont occuper le pont Saint-Jacques entre Hendaye et Irun. Une action symbolique mais bien calée, organisée par le collectif Bagera – Nous sommes, pour dénoncer les murs, les barbelés et les frontières qui enlaidissent la planète autant que le patriarcat et le capitalisme réunis. Leur slogan ? « Souveraineté des peuples et vie digne, contre la guerre et le capitalisme. » Bref, c’est pas une garden-party, c’est un cri de lutte.
Tous les cinq ans, cette marche planétaire sort les slogans et les baskets pour défendre les droits des femmes, la paix, et la terre nourricière. Et cette année, le Pays Basque est à fond les ballons : de Navarre à Donostia, ça marche, ça chante, et ça revendique. Trois thématiques au menu : stop à la guerre, stop aux politiques migratoires foireuses, et haut les pioches pour défendre la terre. Ça sent bon la sororité et la révolte au piment d’Espelette.
Le collectif appelle toutes les meufs — copines, voisines, frangines, daronnes, et même la cousine qu’on voit jamais — à venir poser leur pierre militante sur le pont. Une manière de dire que les frontières, c’est bon pour les GPS, pas pour les cœurs. Et que quand les femmes prennent la rue, c’est pas toujours pour faire du lèche-vitrines, mais pour faire bouger le monde.