Bon, vous connaissez la Corse, ses plages de rêve, ses montagnes majestueuses et… plus récemment ses épidémies de gastro. Depuis début juillet, le célèbre sentier de randonnée du GR20 est devenu le terrain de jeu préféré d’un petit farceur microscopique : le norovirus. Et ce dernier n’a rien trouvé de mieux que de transformer les randonneurs en usines à colombins
Pour ceux qui ne connaissent pas le norovirus, c’est un virus minuscule mais redoutablement efficace. Il se transmet par voie féco-orale, ce qui veut dire que, pour faire simple, il passe de vos selles à votre bouche. Oui, c’est dégoûtant, mais c’est comme ça que ça marche. Les personnes infectées rejettent ce vilain virus dans leurs cacas, et ce dernier peut ensuite contaminer de nouvelles victimes via des aliments ou de l’eau pas très propres. Bref, c’est la merde…
Bienvenue au festival du chocolat
Le norovirus ne se contente pas d’un petit tour de manège, oh non, cela serait trop cool. Après une période d’incubation de 10 à 50 heures, il déclenche une véritable fiesta gastro-intestinale. Attendez-vous à des vomissements dignes d’une fontaine, des diarrhées qui vous feront de votre rectum un geyser, des crampes abdominales à vous plier en deux, des nausées persistantes, une perte d’appétit (comme si vous en aviez besoin en ce moment !) et une légère fièvre pour couronner le tout. Ces symptômes durent généralement entre 2 et 3 jours, mais vous pouvez rester contagieux pendant trois semaines. Autant dire que vos proches vont vous adorer. Le tout en randonnée… C’est là que ça se Corse !
Pas de panique, il existe des moyens de se protéger contre ce petit fauteur de troubles. D’abord, lavez-vous les mains comme si votre vie en dépendait après être allé aux toilettes, avant de cuisiner et avant de vous occuper d’une personne fragile. Si vous n’avez pas de savon sous la main, le gel hydroalcoolique fera l’affaire.
Ensuite, faites attention à ce que vous buvez. L’Agence Régionale de Santé de Corse recommande de traiter ou de filtrer l’eau avant de la consommer. Utilisez des filtres portables, des pastilles de purification ou faites bouillir l’eau. Bref, ne prenez pas de risques inutiles. Parce qu’après, ben on vous suivra à la trace…
Le GR20 : une aventure pour les jambes… et pour les sphincters
Plus de 200 cas de gastro ont déjà été signalés parmi les courageux randonneurs du GR20, et 7 ont même fini à l’hôpital pour une petite cure de réhydratation. Les autorités sanitaires font de leur mieux pour gérer la situation, mais en attendant, si vous prévoyez de braver ce sentier mythique, pensez à emporter votre rouleau de papier toilette préféré en quantité exagérée et à respecter une hygiène irréprochable.
Alors, chers randonneurs, prenez soin de vous et de vos intestins. Le GR20 est déjà assez difficile sans ajouter une bataille contre le norovirus à l’équation. Et souvenez-vous : la montagne, ça vous gagne, la Corse, ça fait chier… et la gastro, ça vous flingue. Bon courage !
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