Élections européennes : Hayer – Attal, une irruption qui fait plus débat que des hauts

Valérie, il semble que plus on se sent obligé de justifier, plus on soulève de doutes. On pourrait presque croire que c’est un manuel de la défense acharnée.

Lundi dernier, lors d’un débat à l’auditorium de Radio France, le Premier ministre Gabriel Attal a fait une entrée des plus surprenantes. Mais ne vous y trompez pas, ce n’était absolument pas son idée ! Ben non, c’est la direction de Radio France qui lui a proposé de passer saluer Valérie Hayer… Donc, si vous pensiez que Gabriel Attal aime s’inviter à l’improviste dans des débats, détrompez-vous, c’était une idée brillante de Radio France. Promis, juré !

Valérie Hayer, quant à elle, ne s’est pas laissée démonter. Sur les réseaux sociaux, elle a répliqué avec une pointe de piquant : « Instrumentaliser la cause féministe ne fait que lui nuire ». Avant d’ajouter qu’elle était fière que le Premier ministre s’engage à ses côtés. Ah, la fierté de partager la scène, même quand on n’était pas vraiment préparé ! Cependant, si vous devez annoncer fièrement que votre valeur ne dépend pas de l’homme à côté de vous, il se pourrait qu’il y ait quelque chose à creuser.

Pour ceux qui se demanderaient si Valérie Hayer a été perturbée par cette interruption, sachez qu’elle a laissé entendre que toute cette affaire n’était qu’une polémique fabriquée par ses adversaires politiques. « J’en ai assez », a-t-elle confié au micro de BFMTV-RMC. Visiblement, Valérie préfère parler de féminisme sans qu’on lui coupe la parole, même si c’est pour l’encourager.

Alors, chers lecteurs, retenez bien ceci : quand on ressent le besoin de se justifier, il y a toujours une petite chance que la vérité soit quelque part entre deux éclats de rire. Et dans le cas de Gabriel Attal et Valérie Hayer, il semblerait que les justifications sont aussi nombreuses que les minutes d’intervention impromptue. Parfois, ceux qui crient le plus fort pour prouver leur point finissent par soulever plus de questions qu’ils n’apportent de réponses.Pour le prochain débat, préparez vos pop-corns, car avec eux, on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle surprise… dictée par Radio France, bien entendu !