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Egiategia met du vin dans de l’eau mais surtout du vert dans son fonctionnement




Mesdames, Messieurs, et les autres habitants de cette planète en sursis, laissez-moi vous parler d’une entreprise qui fait rimer “cuvée” avec “engagée” et “bouteille” avec “merveille” (enfin, presque). Bienvenue chez Egiategia, la maison viticole de Ciboure qui plonge ses bouteilles sous l’eau mais garde les pieds sur Terre. Ici, on ne vinifie pas seulement avec des bulles, on carbure aussi aux bonnes idées écologiques

Quand on parle de RSE, on imagine souvent des tableaux Excel, des conférences où l’on sirote du café tiède et des promesses qui flottent dans l’air comme du CO₂ mal capturé. Mais chez Emmanuel Poirmeur, le fondateur d’Egiategia, c’est du concret ! Pas de blabla, mais des actes aussi solides qu’un tonneau bien cerclé.

Les raisins ? Pas question d’aller les chercher à l’autre bout du monde. Ils viennent d’un rayon de 150 km autour de Ciboure. Pourquoi polluer en transportant du raisin quand on peut faire bosser le terroir local ?

Le verre ? Ça pèse un âne mort en empreinte carbone. Résultat : Egiategia s’approvisionne à Albi et se lance dans le réemploi des bouteilles. Autonomie, réduction des déchets, et plus besoin de casser du verre après une soirée arrosée !

Le carton ? Ici, on ne le jette pas, on le matelasse pour protéger les bouteilles. Du recyclage maison, et pas besoin d’acheter du plastique à bulles. Ça ne pétera peut-être pas sous vos doigts, mais c’est bon pour la planète !

Quand les cuves se réincarnent en kayaks

Chez Egiategia, on pousse le bouchon du recyclage très, très loin. Après leur dernier service, les cuves en polymère ne finissent pas en déchetterie : elles sont découpées, broyées et transformées en kayaks. Chez Egiategia, il ya toujours un retour à l’eau…

Un kayak de récup’, c’est mieux qu’un paquebot en plastique. Ces petites embarcations indestructibles ne sont pas à vendre, mais offertes à des ONG. Leur mission ? Former à la navigation ou aider à récupérer les tonnes de plastique qui flottent dans les océans. Un peu comme du vin naturel, mais version nettoyage des mers !

Et pendant que certains rament pour rendre leur entreprise éco-responsable, chez Egiategia, on pagaye déjà à contre-courant du gaspillage.

Du vinaigre sous-marin pour relever la sauce écologique

Si le vin coule à flots, la lie (ce qu’il reste après la vinification) aussi. Plutôt que de la jeter, Egiategia la fait transformer à Mauléon en vinaigre.

Un vinaigre sous-marin, il fallait y penser ! Voilà de quoi assaisonner la salade tout en sauvant la planète. Entre le vin sous l’eau et le vinaigre de récupération, on est clairement sur un concept où même les fonds marins sont mis à contribution.

La démarche ne s’arrête pas là. Chez Egiategia, chaque détail est pensé pour limiter l’impact environnemental :

Les bouchons en liège ne finissent pas à la poubelle, mais sont transformés en allume-feu pour chauffer le chai. Qui aurait cru qu’un bouchon pouvait avoir une seconde vie aussi chaude ?

Les emballages en plastique ? Ciao ! À la place, du carton recyclé, une machine qui le transforme en calage, et hop, un transport éco-friendly !

Une ambition clairement affichée : Egiategia ne se contente pas d’initiatives isolées. La boîte fait partie de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) et vise un cap RSE ambitieux pour 2030.

Boire écolo ou rien

Dans un monde où on se demande encore si c’est grave de balancer des tonnes de plastique dans la mer, Egiategia montre qu’on peut boire avec modération… et avec convictions ! Ici, chaque gorgée est un petit geste pour la planète.

Avec Egiategia, vous dégustez un vin basque venu tout droit des profondeurs de Socoa, et où chaque bouteille a une seconde vie, même les cuves finissent par flotter dans l’Adour sous forme de kayaks.

Et si l’avenir du vin était sous-marin ET responsable ? Chez Egiategia, ils ne posent pas la question. Ils le font déjà.

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