Donibanekup : crampons aux fesses et fiesta aux trousses

À Saint-Jean-de-Luz, ça va encore chausser les crampons et transpirer sous les poteaux ! Du 19 mai au 26 juillet, la Donibanekup revient foutre le feu au city stade municipal pour sa 4e mi-temps estivale. Montée en puissance comme un attaquant en pleine bourre, la compet’ a démarré peinard avec 16 équipes, et en aligne désormais 40 au compteur — sans oublier les cinq formations en embuscade sur liste d’attente, prêtes à bondir à la moindre défection. À l’origine du coup d’envoi : Hugo Violet, Luzien pur jus, qui a lancé le tournoi avec pour seul objectif de réunir du monde autour d’un ballon… et de quelques bières en fin de match.

Mais attention, ici c’est pas que du folklore. Derrière les blazes qui claquent — entre Plomberibery, Etorki FC et Aita FC —, y’a du sérieux dans les chaussettes. Ça joue avec le cœur, les tripes, et parfois les genoux en vrac. On croise des footeux confirmés, des rugbymen en goguette, des collègues de boulot et même des amateurs de mus qui troquent les cartes contre les passes en profondeur. L’ambiance ? Un savant cocktail de chambrage, de tacles glissés et de solidarité qui fait mouche, avec une finale qui finit en bringue au Boca, place Louis-XIV. Le sport, mais version pintxopote.

Portée par les commerçants du coin — qui balancent coffrets Katxi et douceurs Deuza en guise de trophées —, la Donibanekup ne compte pas s’arrêter au poteau de corner. Tournoi féminin, version vétéran, et pourquoi pas un trophée du fair-play du plus beau gadin… Les idées pleuvent plus dru qu’un mois d’août à Socoa. Comme quoi, avec un ballon, un peu de tchatche et beaucoup de passion, on peut faire rimer foot de rue avec rendez-vous qui dure.


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